La Route Du Rock 2011

Vendredi 12 Août, je suis en couple à cheap ivermectin St-Malo pour le festival de Coram La Route Du Rock. Après un certains temps occupé à régler les formalités nécessaires nous rentrons dans le fort de St-Père, nous découvrons avec curiosité le site et quelques musiciens qui terminent leurs préparatifs, dont  Etienne Jaumet qui termine sa balance sur la petite scène de la Tour. Nous nous installons tranquillement dans l’espace presse et profitons d’un timide rayon de soleil. Le temps est clément, pour le moment …

19h, c’est Anika qui a l’immense responsabilité d’ouvrir l’édition 2011 de la Route Du Rock. Coiffée d’une coupe à la Catherine Deneuve circa 1965, habillée d’une robe noire et stricte, Anika chante d’une voix grave, très froide, un peu trop forcée dans son évocation de Nico, peut être avec plus d’émotion et moins de substances hallucinogène dans le sang. Les premiers morceaux passent tranquillement, appuyés par une section rythmique précise qui doit beaucoup au bassiste de Beak> dont l’instrument est mixé très en avant (Anika a enregistré son premier disque après avoir rencontré Geoff Barrow). Les lignes de basse varient entre un dub blanc hérité du post-punk et le trip-hop façon Portishead. A la fin, Anika lasse un peu avec un set trop statique. Je me dis qu’il faudra réécouter son premier album dans le calme du salon, là où cette musique semble être plus indiquée.

20h10, nous retrouvons l’équipe d’Arte Live Web pour partager un verre et nous nous remémorons les derniers concerts de Dinosaur Jr afin de choisir le meilleur depuis leur reformation (ce sera celui de L’Elysée Montmartre pour ma part). Et puis Sebadoh arrive sur scène, ouvrant avec l’un de ces plus beaux morceaux abrasifs de Lou Barlow, le magnifique On Fire, avant d’enchainer avec l’énorme Skull, et le chef d’œuvre d’«Harmacy », Ocean. Sebadoh joint efficacité et énergie bourrine pour son entrée en la matière et ça fait du bien à voir  Je me souviens de leur concert de reformation au Trabendo pour rejouer « III » et « Bubble & Scrape » ; Eric Gaffney était toujours là, le set était un peu brinquebalant, un peu branleur, à l’image des albums, mais ce soir, Sebadoh est particulièrement efficace. Lou Barlow balance quelques riffs rageurs et salement distordus sur sa Gibson noir tout en jouant avec urgence certains de ses plus beaux titres de power-pop abrasive et s’excitera sur une vieille basse en accompagnant Jason Loewenstein dont les hurlements cadrent assez bien avec ses compositions assez punk, noisy et hardcore (ma préféré, outre le magnifique Careful reste le terrible Love To Fight). Sous pression, Barlow continue de jouer même lorsqu’il pète la lanière de son instrument et le groupe termine son set avec le gigantesque Beauty Of The Ride chanté par un Lou faussement branleur et soudainement classe derrière une vieille guitare demi-caisse … Et je finis content d’avoir pu entendre ce groupe reprendre avec autant de plaisir ses titres vieux de 15 ans.

21h30, le temps de manger quelque chose sur le pouce et déjà les quatre filles d’Electrelane arrivent sur scène. Il faudra peu de temps pour qu’elles se mettent le public dans la poche à coup de rythmiques métronomiques et de riffs de guitare tour à tour précis et  noisy. D’une puissante efficacité, les filles d’Electrelane font danser le fort de St-Père, et elles semblent visiblement émues par les réactions du public. Elles n’hésitent pas à se laisser emporter à quelques improvisations au milieu de certains de leur titre, que se soit lorsque Verity Susman délaisse un temps son synthétiseur ou sa guitare pour prendre un saxophone sur l’hypnotique Only One Thing Is Needed ou encore Mia Clarke qui triture sa guitare en la coinçant sur son ampli pour en sortir des sons déglingués, soutenus par de long feedbacks ambiants et réverbérés. Pour terminer, Electrelane nous envoie deux puissantes reprises, à commencer par le très dansant Small Town Boy de Bronsky Beat et le nerveux The Partisan, chant traditionnel joué ce soir avec une énergie somme toute abrasive et quasi Stoogienne, sur lequel je me fend d’un joli headbang (sans les cheveux sur la tête) et je me dis qu’Electrelane vient de nous offrir le plus beau set de la soirée.

23h, je croise Dissogirl après avoir acheté le 45 tours de Zombie Zombie sorti sur le label du Pop In, et Mogwai arrive sur scène avec beaucoup d’instruments ainsi que des amplis énormes. Je me souviens qu’à chaque fois que je les ai vu mes oreilles ont eu mal. Tout d’abord, à leur début en 1997 au Festival des Inrocks, ils n’étaient encore que trois, en formation guitare / basse / batterie et dans la vieille salle de la Cigale il jouait déjà très très fort Like Herod. Bien des années plus tard, je les ai vu au grand air à Rock En Seine, avec un volume sonore assez immense. Ce soir Mogwai joue peu ou prou le même set, les basses vous attaquent l’estomac, tandis que les arpèges – parfois joués sur trois guitares électriques en même temps – montent doucement vers des accords gavés de delay et de distorsion à vous vriller les tympans. Parfois Mogwai calme un peu le déluge sonore, le temps d’une introduction jouée sur un vieux clavier, c’est aussi l’occasion d’entendre un vague chant dont la voix totalement déformée par un étrange vocoder rend totalement indescriptible les paroles, Mogwai pourrait chanter la liste de ses courses au supermarché, on ne s’en rendrait même pas compte. Pourtant, malgré de belles envolées, l’ennui se fait sentir, sûrement dû au fait que Mogwai reste définitivement campé sur ses recettes typiquement post-rock (et vas-y que je te fais monter la sauce) sans pour autant apporter des changements dans la formule, contrairement à un autre groupe du même genre comme Tortoise qui bouleverse ses concerts à coup de clins d’œil vers le kraut-rock, l’electro ou le jazz …

1h, nous regardons fatigués les guitares de Suuns et puis s’en est trop, l’âge et la fatigue reviennent en force et nous rappellent que demain il faudra être en forme, et c’est un peu triste que nous partons avant les sets d’Etienne Jaumet et Aphex Twin

Samedi 13 août, au vu des prévisions, la météo s’annonce particulièrement humide aujourd’hui. Pendant l’après midi, un léger crachin s’abat sur St-Malo et nous nous rendons alors au Fort de St-Père, équipé de grosses bottes et d’un pancho pour la randonnée, avec un léger sentiment d’appréhension quant à la pluie qui s’annonce. Sur place, nous partons prendre des forces du côté de l’espace presse, assis sous un gigantesque parasol, nous entendons déjà les gouttes de pluie tomber …

19h15, nous entendons les premières notes de Still Corners et la pluie s’abat sur nous. Je prends rapidement quelques photos du groupe tout en appréciant la twee-pop, légèrement shoegaze, de Still Corners dont les mélodies passent plutôt bien même si on se sent un peu en décalage lorsque le groupe chante son Endless Summer. La chanteuse enveloppe chaque composition d’une voix douce, tandis que son guitariste triture sa Fender Jaguar pour en sortir d’étranges rythmiques biscornues ainsi que deux ou trois accords vaguement distordus. Vers la fin du set, le groupe nous propose même une partie instrumentale assez rythmée, de quoi se réchauffer sans trop se forcer, on entend quelques phrases assez mélancoliques sortir d’un synthétiseur alors que le bassiste joue une ligne répétitive dont les vibrations savent produire un bel effet. Mais déjà le court passage de Still Corners se termine et il est temps d’aller vite se mettre à l’abri.

20h25, le Fort de St-Père se transforme en un immense tas de boue, et Alan Sparhawk commence de jouer un étrange solo distordu sur sa Gibson blanche. Tout proche de la scène, je vois Low qui débute calmement son set avec un Nothing But Heart d’une beauté somme toute charnelle et dont les moments de grâce semblent presque toucher au sacré. Alan Sparhawk et Mimi Parker chante en boucle « I’m nothing but heart » comme s’il s’agissait d’une supplique pour mieux nous aider à tenir sous la pluie battante. Après une si belle entrée en la matière, Low continue avec des titres issus pour la plupart de « C’mon » ainsi que « The Great Destroyer », l’occasion de redécouvrir en live Monkey dont la noirceur passe plutôt bien dans la boue et surtout le magnifique Silver Rider qui permet à Low de retrouver ainsi ses compositions étirées. Les phrases de guitare en accords mineurs restent minimalistes et le chant à l’émotion prégnante d’Alan Sparhawk arrive presque à nous tirer des larmes de tristesse. Debout derrière sa batterie, Mimi Parker chante aussi d’une voix lointaine sur le magnifique You See Everything et on se dit que même si Low joue là ses titres les plus musclés pour passer en festival, on serait mieux dans une salle sombre à les regarder religieusement …

21h50, nous partons trouver refuge dans la voiture, et je reviendrais seul voir Cults, cette saleté de pluie n’arrête pas de tomber et le site du festival s’est transformé en un immense marécage, j’ai l’impression d’être dans « The Swamp Thing », la bande dessinée d’Alan Moore, au détour d’un chemin je m’attends à croiser Alec Holland… Sur scène, Cults tente de nous réchauffer avec sa sunshine pop imitation 60’s ; en vain, le public n’est plus qu’une immense chose informe dont on voit les têtes recouvertes de K-Way bouger de temps en temps. J’ai les pieds qui commencent à s’enfoncer dans la boue pendant les mélodies ennuyeuses de Madeline Follin et Brian Oblivion (qui a choisi ce pseudo en hommage au film « Videodrome » de David Cronenberg). J’ai loupé une partie du set et de toute façon je n’accroche pas du tout, alors je rumine sous mon pancho en attendant les Blonde Redhead que je m’étais juré de voir ce soir.

23h05, je teste ma résistance et ma persévérance, j’ai réussi à trouver un endroit relativement stable et solide, il y a des cailloux sous le stand des DJs de Magnetic Friends & Los Curators, qui balancent de la techno depuis trente bonnes minutes, permettant à certains festivaliers de retrouver les joies de la rave en plein air, sous la pluie et en pataugeant dans la boue. Enfin Blonde Redhead arrive sur scène, Kazu Makino est très sexy dans sa robe blanche assez courte et les jumeaux Amadeo et Simone Pace sont classes, à la fois sensible et sombre, la quarantaine réussie. Une belle incarnation de la maturité. Malgré un démarrage sur un titre plutôt electro-pop sur lequel je n’accroche pas trop, Blonde Redhead joue ce soir beaucoup de titres issus de « Misery Is Butterfly » que le groupe s’était promis de jouer depuis son annulation à la Route Du Rock en 2004, suite à une pluie battante. Le show est plutôt léché, Kazu danse parfois de façon assez abstraite, ce qui donne au set une ambiance assez noire malgré ses airs de pop sophistiquée. Blonde Redhead reprend aussi ses guitares et joue parfois quelques vieux titres que j’apprécie vraiment, allez savoir pourquoi j’ai toujours aimé ce groupe jusqu’à ses premiers changements lors du magnifique « Misery Is Butterfly ». Ceci dit, le set de Blonde Redhead est assurément le meilleur moment de cette soirée que je choisis de rapidement écourter.

00h10, Blonde Redhead s’en va et je n’aurais pas le courage de me fader les Kills que j’ai déjà vu il y a deux ans au même endroit, je suis content d’avoir vu Dirty Beaches – selon Anousonne Alex Zhang Hungtai déclare y avoir jouer son meilleur concert ce soir – il y a quelques semaines au MIDI Festival dans des conditions météorologique bien plus agréables et je rentre me coucher, ratant donc l’autre groupe que je m’étais promis de voir, Battles. Sale temps pour le math-rock.

Dimanche 14 août, un rayon de soleil apparaît dans le ciel alors que nous nous remettons de la veille avec un repas copieux dans St-Malo Intramuros. Nous croisons quelques festivaliers qui ne semblent pas très frais eux non plus. Un café pris tranquillement en terrasse et nous nous rendons au Palais du Grand Large, tout en profitant de la vue de la mer.

15h20, assis confortablement dans l’auditorium nous voyons l’immense rideau rouge s’ouvrir et un certain Ben Chisholm programme quelques samples plutôt gothiques sur un laptop, puis Chelsea Wolfe arrive sur scène, avec une robe noire et blanche ainsi qu’un étrange voile posé sur la tête, accentuant encore plus le mystère de ce sombre duo. Et puis la dame se met à chanter et nous nous laissons hypnotiser par cette musique portée par des vocalises qui trouvent ses fondements dans les chants folkloriques européens et la dark-pop de This Mortal Coil. Chelsea Wolfe joue aussi quelques arpèges en accords mineurs sur une Gibson SG noir pendant que son compagnon envoie des boucles vaguement drones, et toute la salle est visiblement très réceptive lorsque la dame n’hésite pas à sampler en live sa voix, procurant ainsi l’un de ces instants précieux et magiques que l’on a droit parfois en festival, je me dis que Chelsea Wolfe est ma plus belle découverte de la Route Du Rock (d’ailleurs je repars avec le vinyle de son album « The Grime And The Glow » sorti récemment chez Humanist Records).

16h20, nous commençons à entendre les arpèges de la guitare électro-acoustique vaguement distordue de Josh T. Pearson, le rideau rouge s’ouvre et je revois une seconde fois ce grand bonhomme, toujours avec sa grande barbe coupée façon Jésus Christ. Lorsque je l’avais vu en avril dernier au Café de la Danse, il était en pleine gueule de bois après une cuite et avait salopé son set avec des blagues interminables entre chaque morceau, je crains le pire … Heureusement, Josh T. Pearson est aujourd’hui dans un bon jour, enchainant avec intensité ses quelques morceaux – entre dix et quinze minutes à chaque fois – de sa belle voix aigue habitée par je ne sais quelle prière. J’arrive même à le prendre en photo émergeant de la fumée, quelque part dans ses psaumes …

18h00, les cinq musiciens de Other Lives attaquent à toute berzingue (Josh T. Pearson a joué trop longtemps, il faut dire que le bonhomme aime bien étirer au maximum chacun de ses titres), du coup le set est plutôt intense quoique très impersonnel, le groupe est à la fois trop ressemblant aux Fleet Foxes (option revival guitares folk 70’s) et à Arcade Fire (on joue aux hommes-orchestre pour jouer du rock symphonique, d’ailleurs chaque musicien en changeait généralement d’instrument deux ou trois fois par morceau). A la fin du rappel nous sortons tranquillement, et après le confort du Palais Du Grand Large, nous nous demandons bien dans quel état est le Fort de St-Père après le déluge de la veille.

19h45, je contourne les immenses mares de vase et je regarde la fin du set de Here We Go Magic qui joue la carte« pop qui fait bouger le bassin à base de guitare en mode rythmiques syncopées et de ligne de basse plus que chaleureuse ». Ca passe plutôt bien pendant trois titres, surtout avec le soleil en cette fin d’après-midi, mais je ne saurais jamais si je peux aimer ce groupe sur un set tout entier …

20h30, après avoir pris un verre avec Christophe et Elodie, j’essaie de prendre en photo Will Shelf, le leader d’Okkervil River, mais il bouge déjà dans tous les sens avec sa Martin, la guitare acoustique qu’il gardera dans les mains pendant presque tout le concert. Visiblement content d’être là, Will Shelf se donne à fond et nous joue de nombreux titres de son dernier album « I Am Very Far », sans oublié le superbe Unless It’s Kick issu de « The Stage Names », le tout dans un enthousiasme débordant qui finit par faire oublier tous les tracas de la veille. Entre deux morceaux qui marient à merveille folk et power-pop, Will Shelf se fend d’une déclaration d’amour au public qui a bravé la pluie, et se sépare rapidement du superflu : sa veste, puis sa chemise et ses lunettes ; je finis même par se demander comment il fait pour ne pas percuter sa guitariste qui triture quelques phrases supersoniques sur sa Fender Jazzmaster … Je termine le set avec un immense sourire en me disant que le passage d’Okkervil River est sûrement le plus beau moment de la soirée.

21h45, c’est la nuit et l’ambiance retombe, surtout avec l’arrivée de Cat’s Eyes, side-projet du leader de The Horrors, Faris Badwan, et d’une cantatrice soprano. La rencontre entre les vocalises de la dame et les compositions légèrement gothiques du monsieur ne décollent pas vraiment sur scène, je m’ennuie rapidement et je pars me réfugier du côté du stand presse, un repos de courte durée puisque le set de Cat’s Eyes ne dure que trente minutes …

23h00, je sens la déception venir avec les Fleet Foxes, je ne les aime pas sur disque même si je me souviens avoir apprécié leur concert lors du Festival des Inrocks il y a trois ans. Ce soir, les barbus de Seattle rejouent leur imitation de Crosby, Still, Nash & Young, les vocalises sont à l’honneur et on est pas loin des polyphonies Corses. Lors de quelques bons moments de folk intime Robin Pecknold nous montre qu’il se débrouille plutôt bien lorsqu’il joue en finger-picking et chante avec un vague accent anglais, on se croirait presque chez soi à écouter un disque de Fairport Convention. Mais lorsque Fleet Foxes s’attaque à des orchestrations musclées, nécessaires pour tenir un public de festivaliers dont s’est déjà le troisième jour au Fort de St-Père, alors je décroche complétement, peinant à trouver l’intérêt de ce groupe qui joue un classic-rock aussi peu inventif …

00h35, j’ajuste mes bouchons bien au fond de mes oreilles pour voir Crocodiles quatuor de rock garage qui puise son inspiration chez Jesus And Mary et qui a la particularité d’avoir un chanteur qui est le petit ami de la frontwoman des Dum Dum Girls. Du rock maniéré – un peu trop je trouve, la faute à ce t-shirt d’Arthur Rimbaud – et très fort, la basse me vrille les tympans lorsque elle joue de concert avec une batterie qui cogne de façon binaire et une guitare salement distordue. Dan Treacy saute de partout et joue de sa morgue somme toute arrogante avec le public qui commence à pogoter dans la boue, je pars me réfugier loin de la scène, non sans avoir pris quelques photos un peu loupées … Crocodiles balance un set efficace, même si après trois jours de festivals et surtout après mon huitième concert de la journée, j’ai un peu du mal à apprécier à sa juste valeur la musique de ce combo de rock garage.

Il est alors temps de rentrer se coucher, c’est la fin de l’édition 2011 de ce festival dont les meilleurs moments auront été joués par les filles d’Electrelane, Blonde Redhead et Chelsea Wolfe et par les vieux garçons de Low, Sebadoh et Okkervil River. Demain c’est le retour en train et j’ai peur du blues post-Route-Du-Rock au boulot mardi matin …

Textes et photos de Mathieu Gandin

Autre compte-rendu chez Derrière La Fenêtre : Le samedi et le Vendredi

5 thoughts on “La Route Du Rock 2011

  1. Sympa ce compte rendu “pluvieux” de La Route du Rock 2011. Je ne peux m’empêcher de penser à une partie du chef d’oeuvre de JC Menu, “Lock Groove II”. Bref.
    C’est marrant car j’ai lu celui des Inrocks qui diffère du tiens sur la qualité de certains sets. Normal, question de goût (mais vu la tournure de ce mag’, je me fie + à toi) !

    Chelsea Wolfe, d’après ta description, m’attire beaucoup. Idem pour Josh T. Pearson, que je connais très mal.
    Okkervil River, jamais vu sur scène. Ils doivent être bon. Le groupe Cat’s Eyes n’a joué que 30 min ?? Pourquoi ?
    C’est marrant, pour les Inrocks, le set des Fleet Foxes était un des meilleurs ! Perso, après avoir adoré ‘le mot est faible) le first album (n°1 top 2008), j’ai du mal avec le second, je ne l’écoute que très peu. Mais j’aimerai quand même voir leur folk pastoral aux harmonies célestes, dans une salle moyenne si possible.
    Crocodiles, j’aime mieux “Sleep Forever” que “Summer Of Hate” (qui est plus lo-fi, roots).

    Les groupes que j’aurais vraiment aimer voir :
    Blonde Redhead (j’adooooore leur dernier “Penny Sparkle”, sommet de psychédélisme neurasthénique), Low, Electrelane, Battles (qui est une formidable machine “dance” en live), Crocodiles et Fleet Foxes !!!

    A + et merci pour ces photos et ce récit………

    1. Concernant au passage pluvieux de “Lock Groove II”, JC Menu raconte le fameux concert de Blonde Redhead de 2004 qui a été arrêté au bout de 4 titres car c’était la tempête.

      Cat’s Eyes n’a pas joué certains titres plus calmes que l’on peut entendre sur son disque, du coup le set était vraiment court.

  2. Hello Mathieu,

    D’accord sur l’essentiel (les “meilleures” prestations des trois soirées, mais ça reste subjectif : soit respectivement Electrelane, Low & Okkervil River ; ainsi que le désintérêt -total, en ce qui me concerne- pour Fleet Foxes) Mais ce que j’ai préféré, ce sont les trois concerts au Palais (même si j’avais déjà vu Chelsea Wolfe & Josh T. Pearson à plusieurs reprises, j’ai fait le déplacement d’abord pour eux) Juste un détail : je ne trouve pas que Other Lives -dont j’ai adoré le set !- ressemble en quoi ce se soit aux Fleet Foxes (Dieu merci !) Une précision enfin à propos de Chelsea WOLFE : elle n’est plus hélas chez Humanist Records. Son 2e album, le très sombre et bien nommé “Apokalypsis” sort la semaine prochaine chez Pendu Sound Recordings :

    http://pendusound.com/releases/psr-0045/

    Bon courage en tout cas pour cette fichue rentrée au boulot ! @ +

    1. J’avais vu rapidement son second album à Chelsea Wolfe, je vais allé écouter ça …
      Pour Other Lives, je réécouterais leur disque pour la comparaison, ceci dit c’était pas mal sans être inoubliable.
      Et pour le boulot, le retour ne s’est pas trop mal passée …

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.