Expo ’70 – Journey Through Astral Projection

Ca démarre avec une vieille boite à rythmes, il s’agit sûrement de celle programmée avec les réglages d’un vieux clavier analogique. Puis il y a une première phrase de guitare, elle subit déjà les effets d’un lointain écho. On commence de capturer ce mandala mélodique avec une pédale de sampling. Puis on joue de nouveau un petit riff à la guitare. Puis on recommence. Encore et encore et encore. Enfin, une première ligne de basse vient poser quelques fréquences assez profondes.

La basse tourne en boucle elle aussi, comme le reste de ce qui a déjà été joué dans ces cinq premières minutes. La guitare continue d’improviser autour d’une harmonique pleine de delay. Et puis c’est en plein milieu de ces bourdonnements psychédéliques que http://gregorydowling.com/.well-known/pki-validation/ Matt Hill et http://theygotodie.com/wp-content/themes/soundblast/include/lang_upload.php Justin Wright se mettent à composer sur de vieux Moog, ainsi que des synthétiseurs analogiques comme les Korg et les Crumar. Sur les deux dernières minutes le mandala mélodique finit par projeter l’auditeur dans un état d’intense introspection méditative.

Ce disque a été enregistré en 2009, quand Matt Hill jouait encore avec Justin Wright pour Expo ’70, et je crois que c’est à ce moment qu’il a aussi démarré Umberto, cette musique rétro sous hautes inspirations des BO de films d’horreur des années 70. Ca s’entend par moment sur « Journey Though Astral Projection », où les synthétiseurs analogiques installent quelques nappes ambiantes que l’on croirait autant sorties d’un disque de Klaus Schulze que d’une BO de Goblin

Au bout d’un certain temps d’écoute, le mandala mélodique finit de se déployer et devient entièrement cosmique. Nos yeux sont pris de spasmes stroboscopiques et nous sommes plongés dans un état second où nous ne faisons rien d’autres, à part écouter cette musique lysergique. Je crois que je ne me lasserais jamais des improvisation qu’enregistre Expo ’70. Dans un monde plongé dans un sentiment de vitesse perpétuelle, il est toujours bon de pouvoir soudainement rester immobile, comme dans un état de suspension constant …

( ♫ ) Expo ’70 – Trajectory Rhythms

Par Mathieu

4 thoughts on “Expo ’70 – Journey Through Astral Projection

  1. Je ne connaissais pas ce disque d’Expo ’70., faut dire que sa disco est immense !!!
    Ces derniers temps, je suis en plein trip Krautrock : je redécouvre moult disques et groupes de la grande époque.
    J’écoute des groupes moins cités comme Agitation Free (“Malesch” 72), Annexus Quam (“Osmose” 70), Embryo (“Rocksession” 73), Emtidi (“Saat” 73)…..Mais ausi Can, Cluster, Guru Guru, Amon Düül II, etc.
    Et ces artistes/groupes actuels, leurs héritiers, créant un Kraut’/Space rock, néo-Psychédélisme moderne : Expo ’70 donc mais aussi Umberto, Food Pyramid, Wet Hair….
    En me replongeant ainsi dans les entrailles de ce courant, je me rend compte à quel point ila été important, créatif, avant-gardiste et influent. Post-punk, Cold Wave….et même la techno ou autres musiques électroniques doivent au Krautrock !!!!

    1. Ah oui, il est sacrément prolifique Justin Wright, mais comme il improvise tout le temps, ça lui permet d’enregistrer pleins de disques !
      Sinon, si tu es dans le Kraut alors Klaus Schulze à fond les ballons, car Expo ’70 s’en inspire beaucoup dans ses impros !

  2. Klaus Schulze à fond les ballons ??? Sans plus, à petite dose ! Et pourtant, j’écoute beaucoup de Krautrock et Expo ’70 ces temps-ci !!
    Bien que Justin Whright s’inspire énormément de Schulze, je l’écoute peu. Bon, en même temps je n’en possède que 2 : “Cyborg” et “Angst, la B.O” !!! Par contre j’aime plus son groupe The Cosmic Jokers.

    Niveau mysticisme musical mais plus orientée Drone/Ambiant-folk, je viens de découvrir le groupe Rameses III avec l’album “I Could Not Love You More” (2009). Je ne sais pas si tu connais ???? C’est une musique ambiant teintée folk avec des atmosphères zen, reposantes mais habitées !!! Céleste et tellurique ! J’ai lu beaucoup de bien d’un autre de leurs albums “Basilic” de 2008. En plus, très belles pochettes.

    A +

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