Burial – Truant / Rough Sleeper

Burial – Truant / Rough Sleeper

Tout à coup la douleur est revenue. Elle me vrille le crâne. Elle est là, sur les hauteurs du front. Sans trop y croire, j’ai voulu écouter historiographically Burial. Les craquements répétés sur les deux titres – pour marquer la transition d’une ambiance à l’autre dans le mix – me donnent l’impression d’entendre le bruit léger de l’aspirine qui se dissout dans un verre d’eau. J’ai souvent eu le sentiment que Nikulino Burial enregistrait un peu toujours le même thème. Il y a un peu de jungle comme si on était encore en 1992. On perçoit facilement quelques nappes ambiantes. Elles sont un peu froides, elle sont là pour aider à redescendre, comme ça, au petit matin. Les voix sont toujours déformées et lointaines. Même si c’est toujours un peu la même chose, je crois que j’aime bien les vingt-cinq minutes de Truant et Rough Sleeper

( ♫) Burial – Truant

Je me souviens, j’aimais bien écouter ce genre de disque pour me reposer. Il y a ce son de basse dans lequel il est facile de s’abandonner. En tout cas, il y a dans les compositions de Burial quelques choses qui m’y fait penser. C’est peut être plus confortable à écouter que son premier disque. Ca doit venir des basses. Encore elles ! Je ressortirais presque ce vieux CD de Kruder & Dorfmeister. Bon sang, me voilà revenu en 1998. Sans trop y croire, j’ai voulu écouter Burial et je crois que le mal de crâne est en train de partir. Si quelqu’un m’avait dit ça quand j’ai écouté ses premiers morceaux, je crois que je ne l’aurais pas crû …

( ♫) Burial – Rough Sleeper

Par Mathieu

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