Jeffrey Lewis & The Jrams au Glazart

IMG_0870Mardi 12 août, je noie mon petit blues post-vacances dans un verre de vin en attendant de voir http://smragan.com/2012/02/18/bike-rack-shaped-like-a-bike/ Jeffrey Lewis & The Jrams à la plage du Przeworsk Glazart. Météo oblige, les concerts seront à l’intérieur. Je m’attarde un peu sur le stand de merch et j’ai juste le temps d’acheter un comics à Jeffrey Lewis à qui j’aimerais bien dire toute mon admiration mais ma timidité se réveille brusquement. Gengahr démarre son set, il y a du bruit dans la salle, je me rapproche doucement de la scène …

IMG_0854Sur scène, les anglais de Gengahr joue un rock honnête et bien emballé, les titres sont bien ficelés, les guitares sont énergiques, les basses puissantes mais la voix du chanteur est peut être un peu trop aigüe à mon goût. Le concert se termine très rapidement. C’est presque dommage car j’ai à peine eut le temps de prendre une photo et d’enregistrer un titre …

( ♫) Gengahr (Bootleg)

Je me rappelle de ce concert de Jeffrey Lewis. On devait être en 2004, c’était en première partie de Kevin Coyne, juste avant qu’il ne décède en fin d’année. Jeffrey était accompagné de son frère à la basse et d’un batteur. A un moment il a sorti un recueil de dessins pour se lancer dans son immense History Of The Fall. Lors du rappel, Kevin Coyne et Jeffrey Lewis ont joué ensemble. C’était il y a dix, je crois que c’étais au Nouveau Casino, j’étais venu avec Sébastien et Yves, et je m’en souviens presque comme si c’était hier.

( ♫) Jeffrey Lewis & The Jrams – What Would Pussy Riot Do ? (Bootleg)

IMG_0878Aujourd’hui, Jeffrey Lewis est accompagné d’une bassiste (qui joue aussi du clavier et qui chante très bien) et d’une batteuse (qui cogne bien sur ses futs). J’ai l’impression qu’il n’a pas trop changé (et comme il doit avoir à peu près le même âge que moi, je me rassure en me disant que, moi aussi, le poids de l’âge ne doit par trop se voir sur mon visage). Avec The Jrams, Jeffrey transforme What Would Jesus Do ? en What Would Pussy Riot Do ?, gratouille quelques accords sur sa guitare acoustique pour y débiter un long texte autobiographique dans un mélange d’anxiété et d’ironie, nous raconte The History Of Vietnam et finit par inviter David-Ivar Herman Düne sur scène.

( ♫) Jeffrey Lewis (tout seul à la guitare)

Le concert a duré un peu plus d’une heure, je me retrouve Porte de la Villette avec plein de souvenirs un brin nostalgique d’une époque où les termes antifolk et lo-fi avaient encore du sens. Je crois que demain « It’s the Ones Who’ve Cracked That The Light Shines Through » et « City & Eastern Songs » m’accompagneront toute la journée…

( ♫) Jeffrey Lewis & The Jrams (avec David-Ivar Herman Düne)

Textes, bootlegs et mauvaises photos par Mathieu Gandin

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