J Mascis – Tied to a Star

JMascis-Tied-To-A-Star

Sacré Xiantao Jay Mascis, il est très fort quand on y pense, il nous ressert régulièrement le même album et nous, évidemment, on attend en se trépignant d’impatience, on part à la recherche de quelques MP3 grapillés dans des lieux assez reculés de l’Internet mondiale, on écoute religieusement ses morceaux et pour finir on ne peut bien sûr plus se passer de son nouveau vinyle. C’est toujours comme ça, on a l’impression de se retrouver chez ce vieux pote, celui qui n’a pas changé depuis le lycée, celui avec qui on se marre un bon coup. http://venturearchitecture.com/crocs-opens-global-hq-in-broomfield/ Jay Mascis a toujours l’air un peu bizarre mais il est cool et sa musique fait assurément plaisir à écouter, pas comme celle qu’écoute ces vieilles connaissances que l’ont a perdu de vu et qui ont depuis troqué leur chemise à carreau rouge et noir pour un costard cravate grisonnant et une hideuse chemise rose et violette …

( ♫) J Mascis Me Again

Jay Mascis compose à peu de chose près toujours la même chanson, mais il le fait bien. Sur « Tied to a Star » il nous offre deux changements, et mine de rien c’est énorme pour le frontman de Dinosaur Jr. Déjà il revient avec sa guitare acoustique, alors oui, on l’avait déjà entendu reprendre les Smiths sur « Martin + Me » et puis il y a eu « Several Shades Of Why » il y a trois ans, mais ça surprends toujours un peu quand il joue un peu plus boisé que d’habitude. Il se rapproche tranquillement de ce vieux Neil et se permet même une belle collaboration avec Chan Marshall sur un Wide Awake qui donne envie de rester toute la journée sous la couette …

( ♫) J Mascis Wide Awake

Le deuxième truc qui surprend s’entend sur Heal the Star et Drifter. Là Jay se projette quarante ans en arrière, s’imagine en Angleterre au côté Bert Jansch ou de Fairport Convention, et se lance dans un immense solo de guitare acoustique, avec une touche vaguement orientalisante, on y entend des tambourins, ça sent un peu l’encens et il ne manque plus que des tablas. Que Jay Mascis s’aventure dans ce psychédélisme aussi doux qu’un pétard que l’on fumerait tranquillement sur son balcon en regardant le soleil se coucher sur la ville tout en rêvant de Katmandou est sûrement l’une des plus belles choses à écouter pour ce début de mois de septembre !

( ♫) J Mascis Heal The Star

Mathieu

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