Future Islands et Perfect Pussy au Pitchfork Music Festival

IMG_1036Vendredi 31 Octobre, je sors de la station Porte de Pantin et je me retrouve nez à nez avec une horde d’enfants déguisés pour Halloween et des revendeurs à la sauvette qui essaient de me refiler des places pour Lady Gaga qui joue ce soir au Zenith. Je continue ma route jusqu’à la where to buy accutane online forum Grande Halle de la Villette, transformée en immense stand promo pour buy provigil online mexico Smart  à l’occasion du Pitchfork Music Festival. Je suis surtout venu voir Future Islands et Perfect Pussy et j’avoue que pour le reste de la programmation ne laisse assez froid, entre ennui et une certaine lassitude qu’a sûrement dû éprouver Mark Kozelek quand il a entendu pour la première fois cette merde de War On Drugs. Ca tombe bien, je suis un peu fatigué, je ne compte pas rentrer chez moi trop tard.

IMG_1020A tout bien réfléchir, la réaction assez froide du public de Pitchfork face à Perfect Pussy me semble compréhensible. Les bruits de la guitare et de la basse, la batterie agressive et les hurlements riot grrrl de Meredith Graves ont de quoi désorienter le lecteur de base de Pitchfork, plus habitué à de l’electro-indie-pop chiante. En ce qui me concerne, malgré son côté approximatif, les trente et quelques minutes de déflagrations électriques de Perfect Pussy seront parmi les plus intenses de la soirée …

( ♫) Perfect Pussy (Bootleg)

Oublions vite la musique de D.D. Dumbo qui me donne l’impression d’un malaise vagal musical. Bon sang, mais qu’il arrête avec ces « Ohhohohohooo Aahahaahah » ! Et puis de toute façon le meilleur one-man-band c’est Jessica93

IMG_1026Dans le même genre, Son Lux passe un peu mieux, je sens bien qu’il y a quelque chose à garde de ce groupe électro-pop mais je ne sais pas trop quoi. Le chant de Ryan Lott est intense mais bien trop emphatique pour mes oreilles. La batterie et la guitare jouent bien avec les syncopes. Par moment on dirait presque Animal Collective, mais en beaucoup moins fou-fou. Je regarde la scène et j’écoute cette musique froide et je m’ennuie un peu, il faut bien le dire …

( ♫) Son Lux (Bootleg)

IMG_1053J’ai envie d’être proche de la scène pour voir Future Islands. Je me souviens ne pas avoir gardé un immense souvenir de « On the Water » mais sans trop savoir pourquoi. « Singles » est depuis devenu un des ces disques désarmants qui m’ont le plus accompagné cette année. Chaque titre a de quoi renvoyer chez sa mère Barney Sumner et la désormais célèbre danse de Samuel T. Herring – depuis le passage de Future Islands chez Letterman – est devenu un grand moment sur scène. Le groupe débarque sur scène avec des déguisements d’Halloween (mention spéciale pour le bassiste et son costume de sorcière) et distribue avec générosité des titres dont la puissance tubesque dépasse largement tout ce que l’on pourra entendre ce soir. Samuel T. Herring est déchainé ce soir, il ondule, il s’accroupie, il saute comme Rabbi Jacob, il se tape plusieurs fois sur le torse, et il s’assoie sur un ampli pour nous parler avec beaucoup, beaucoup d’empathie. Assurément le plus grand moment de cette soirée.

( ♫) Future Islands – A Dream Of You And Me (Bootleg)

Après il y a un titre de et ce sera pour moi le signe qu’il est temps de partir tellement c’est mauvais. Tant pis pour le reste, j’ai déjà vu St Vincent et Belle & Sebastian en concert et ce ne sont pas vraiment de grands groupes de scène (et puis je n’accroche pas trop sur Chvrches ). Parfois il vaut mieux rentrer chez soi à 22h un vendredi soir …

( ♫) Future Islands – Seasons (Waiting On You) (Bootleg)

Textes, Bootlegs et mauvaises photos par Mathieu Gandin

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.