City Sun Eater in the River of Light

wods

Par moment, quand ce monde va parfois trop vite, je suis toujours surpris par certains signes envoyés au hasard nous permettant de retrouver un peu de calme dans des recoins un peu fugace de nos esprit. A ma grande surprise, ces signes ressemblent à une poignée de morceaux échappés du dernier album de buy dapoxetine sildenafil (super p force) Woods, « City Sun Eater in the River of light ». Que l’on ne s’y trompe pas, Jeremy Earl n’a pas viré sa cuti pour se lancer dans un projet vaguement psychédélique, comme ce long titre et cette pochette pourrait nous laisser croire, on retrouve bien sur ce disque tous les éléments de styles de Woods : songwriting folk, guitare électrique tantôt propre tantôt sale, une section rythmique solide, mention spéciale pour la basse prognathe, et puis la voix perchée de Jeremy Earl sans qui, il faut bien le dire, cette musique me donnerait l’impression d’entendre un groupe de rock indépendant assez standard.

Il y aurait tant à dire sur la guitare acoustique planquée au fond du mix de Morning Light, mais c’est surtout l’immense Hollow Home qui occupe mes pensées, essentiellement grâce à un ensemble de mélodies classiques, efficaces mais avec un je-ne-sais-quoi d’assez étrange pour avoir envie d’écouter ce morceau en boucle. D’ailleurs, si on fait bien attention, c’est quasiment un décalque de Knockin’ On Heaven’s Door, enrichi de nombreuses idées de compositions qui rendent tout ça diablement addictif. Que Jeremy Earl ait réussi un petit chef d’oeuvre pop à partir de l’un des titres les plus communs de Dylan n’a pas fini de me fasciner. Et après ça, il ne faudra pas s’étonner si j’écoute sans arrêt ce disque jusqu’à la fin du mois de Juin.

( ♫) Woods – Hollow Home

Mathieu

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