Mogwai et Sacred Paws au Grand Rex

Lundi 23 octobre, je me souviens avoir découvert order generic Neurontin Mogwai il y a environ vingt ans. C’était à la http://wendykeithdesigns.co.uk/wp-admin/user/wp-login.php Cigale, dans le cadre du Festival des Inrocks, et ça restera pour moi comme l’un des plus beaux concerts de ma vie, celui où l’on entend pour la première fois un groupe qui finira par vous accompagner sur presque toute une vie. Autre temps, autre ambiance, j’arrive au Grand Rex où les écossais jouent ce soir. La salle, prompte à accueillir le volume sonore du quintette, semble un peu grande pour le trio Sacred Paws qui ouvre la soirée. Il n’empêche, l’énergie et le groove minimaliste fonctionnent plutôt bien, notamment dans ces lignes mélodiques qui ne sont pas sans évoquer une version survoltée de ESG ou The Raincoats. Malgré quelques longueurs sur la fin, je me dis qu’il faudra écouter leur premier album sorti sur Rock Action, le label indépendant formé, justement, par Mogwai.

( ♫) Sacred Paws (Live)

 

Après deux titres tranquilles, dont le joli I’m Jim Morrison, I’m Dead, Mogwai passe à la vitesse supérieure avec un Party In The Dark plutôt classe dans sa manière un peu désespérée de vouloir sonner comme un titre classic-rock. Quand les premiers arpèges de Take Me Somewhere Nice – placé en quatrième partie d’une belle setlist d’environ une heure et demi – démarrent tout doucement, on pourrait presque sentir l’émotion s’installer de façon palpable dans l’immense salle. J’ai longtemps fait tourner le morceau dans ces moments de solitude où la fatigue prend le pas sur tout le reste et il faut bien avouer que réentendre ce titre live ce soir à de quoi filer la chair de poule. Autre grand moment, le passage désormais obligatoire de Mogwai Fear Satan dont le volume sonore dépasse largement l’entendement. En repartant sous la pluie, après un We’re No Here des plus électrique exécuté dans un ultime rappel, je me dis qu’il est toujours bon de savoir que cette musique peut encore me faire sursauter dans ces changements abruptes où les progressions d’accords mélodiques laissent la place à un immense mur de distorsions.

( ♫) Mogwai – Party In The Dark, Take Me Somewhere Nice & Mogwai Fear Satan (Live)

Texte, enregistrements et mauvaises photos par Mathieu Gandin

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