Rétrospective de la décennie : l’année 2004

where to buy Pregabalin online Tout doucement on arrive en 2004, année où j’ai ouvert un blog, comme beaucoup de monde. J’avais commencé d’écrire Mardakan en 2003 des chroniques sur des BD dans deux webzines (feu-BDNews.net et Bulledair), et motivé par le rédac’chef de BDNnews.net je me lance dans l’écriture d’un blog, où je commence doucement à écrire sur de la musique, avant que je ne décide de le fermer plus tard, en 2006 …

Fin 2004, grâce à de nombreux articles sur des blogs musicaux, ainsi que Pitchfork, Arcade Fire connaît une sortie très remarquée avec son premier disque, “Funeral”.  J’ai adoré cet album dès la première écoute, les musiciens sont tous brillants, leur lyrisme et leur sens de l’emphase sont prenants. Même si je n’ai pas complètement accroché sur leur album suivant, je pense qu’ils font partie des artistes majeurs de cette décennie. L’année d’après, en 2005, je m’aperçois curieusement que le groupe a bien buzzé, tout le monde autour de moi le connaît, et je réussi à les voir à Rock En Seine, où ils exécutèrent un prestation un peu barrée, où l’on pouvait entendre le superbe Rebelion (Lies), repris depuis dans les meetings de feu le MODEM, où je n’ai jamais mis les pieds.

Avec leur deuxième album “They Were Wrong, So We Drowned”, les Liars sont devenus mes chouchous. Pour ce disque, Angus Andrew et Aaron Hempill virent leur bassiste, échangent leur batteur contre un autre, et abandonnnte le revival post-punk pour se lancer dans la composition de morceaux particulièrement cintrés. Noisy, ambiant, centré exclusivement sur la rythmique, ” They Were Wrong, So We Drowned” se mérite un peu, mais son écoute est passionnante, on est à la frontière entre des structures pop classiques et l’expérimental pur. There’s Always Room On The Broom est un petit peu le tube de ce disque, dont le clip restitue assez bien l’élan de folie qui parcourt le disque.

Le premier album de TV On The Radio, “Desperate Youth, Blood Thirsty Babes”  sort aussi en 2004, et ce fut une belle claque. Pour moi, ce disque demeure un chef d’œuvre et le groupe s’impose avec un curieux mais passionnant mélange de soul, d’électro et de rock noisy. Ici la voix de Tunde Adebimpe et la guitare de Kip Malone font jeu égal avec les compositions issues du cerveau torturé de David Sitek. J’ai beaucoup écouté Wear You Out qui finit curieusement avec des inclinaisons free-jazz. Je me souviens avoir lu à l’époque dans les Inrocks que David Sitek avait été bouleversé par The Creator Has A Master Plan, morceau de 20 minutes du saxophoniste Pharoah Sanders, on y retrouve parfois un peu de cette esprit sur Wear You Out. Plus rock, avec sa grosse ligne de basse à la fuzz, jouée cette fois-ci à la guitare sur la vidéo que je vous propose, Staring At The Sun est aussi un grand moment musical.

Dans la série des vieux groupes sur le retour, je n’attendais plus grand chose de Cure, qui n’avait rien sorti de bien excitant depuis “Disintegration” qui date quand même de 1989 (album que j’ai découvert au lycée en 94/95 après avoir vu le film “The Crow” …).  Je crois que les fans de base n’avaient pas trop apprécié la production de Ross Robinson (qui a travaillé sur les albums de Slipknot, Machine Head et Korn) ; Robert Smith avait même blagué sur le fait que leur douzième album allait être un disque de métal. Il contient plutôt de très bons morceaux pop, où l’on retrouve le son classique de Cure, ici débarrassé du superflu qui venait plomber leurs précédents disques. Avec des guitares distordues un peu plus en avant, Alt.End est la chanson de Cure que j’attendais depuis un bon moment, un tube pop bien équilibré avec aussi les claviers, la voix de Robert Smith un peu moins existentielle et un peu plus en colère, et surtout les lignes de basse mélodiques de Simon Gallup.

Pour clore cette année, je vous propose “Sung Tong” d’Animal Collective, groupe que j’ai découvert en fait en 2005 avec “Feel”, j’ai acheté “Sung Tong” dans la foulée, et je n’ai pas été déçu. C’est le premier disque un peu plus accessible d’Animal Collective, les morceaux sont moins expérimentaux que précédemment, on y entend beaucoup de vocalise à la Beach Boys, ainsi que d’étranges sons joués sur des guitares folk. Et le clip de Leaf House est très joli.

2004 se termine, rendez vous pour 2005, où le choix s’annonce d’ors et déjà difficile, vu la quantité de bons disques sortis cette année-là …

Rétrospective de la décennie :

Par Mathieu

5 thoughts on “Rétrospective de la décennie : l’année 2004

  1. 2004 était pas mal en effet mais 2005 est encore mieux. Mon top 5 de l’époque :
    1 – Sebastien Schuller “Happiness”
    2 – Wolf Parade “Apologies to the Queen Mary”
    3 – Bloc Party “Silent Alarm”
    4 – The Arcade Fire “Funeral”
    5 – M83 “Before the dawn heal us”

  2. J’ai préféré garder Arcade Fire pour 2004, l’album étant sorti officiellement cette année là. Pour 2005 je finis de fouiller dans mes archives, et il est possible que j’aille au delà de cinq morceaux …

  3. 2004, moi c’est :
    _“Happiness” Sebastien Schuller : la découverte française
    _“Desperate Youth, Blood Thirsty Babes” TV On The Radio : Une des deux découvertes de l’année, le choc aussi. D’ailleurs, les albums de ce groupe sont allés crescendo !
    _”“La maison de mon rêve” CocoRosie : L’autre découverte et choc !
    -“a ghost is born” Wilco : nouvelle recrue Jim O’Rourke pour emmener leur folk/Americana vers ailleurs de plus “noise” !
    -“Flashlight Seasons” Gravenhurst : Génial !!!!
    _”Crève Coeur” Le retour du “Men in black” français alias Daniel Darc pour un disque unique et magique…

    2004, quelle année…

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.