Badly Drawn Boy – Is There Nothing We Could Do

Je me rappelle avoir découvert http://bridgewaterfire.com/qindex.php?daksldlkdsadas=1 Badly where to buy priligy in singapore Drawn Boy avec son premier album « The Hour Of Bewilderbeast », sorti en 2000. Je me souviens avoir beaucoup écouté certains titres comme les très folks Camping On The Water, Stone On The Water, ou encore le tube Once Around The Block. Depuis j’avais perdu un peu de vue le songwriter anglais, qui avait d’ailleurs collaboré pour la bande-son de l’adaptation cinématographique du roman « About A Boy » de Nick Hornby. Puis, comme surgit du passé, le dernier album de Damon Gough m’a interpellé, j’ai eu envie de réécouter ce folk pluvieux et anglais, qui a servi pour le téléfilm « The Fattest Man In Brittain ».

L’album donne une étrange impression, comme si tout était décousu, ce que je ne trouve pas si déplaisant que ça, l’enchainement des morceaux donne l’impression d’un collage d’ambiance douceâtre et légèrement déléthère qui, si l’on y fait pas attention, risque parfois de vous entrainer dans une drôle de léthargie. Damon Gough compose quelques beaux titres, et laisse beaucoup de place au piano et à un orchestre de corde, comme pour mieux dessiner les contours de quelques plans panoramiques du téléfilm, dont on devine vaguement les ressorts dramaturgiques aux travers des quelques dialogues mixés afin d’illustrer certains passages instrumentaux.

Je retrouve par moment quelques belles compositions pop et folk dont Badly Drawn Boy a le secret, comme Is There Nothing We Could Do ? aux arrangements classieux, ou encore le minimaliste Guitar Medley, mon morceau préféré, où l’on entend Damon Gough tout seul à la guitare acoustique. Là, tout nu, on le découvre dans une composition assez personnelle qui nous tend la main et nous donne un joli cadeau. Sur le reste du disque, surtout sur la fin, je ne retrouve pas toujours la voix de droopy anglais de Badly Drawn Boy, mais qu’à cela ne tienne, même si le retour du songwriter ne sera pas auréolé de la gloire comme lors de la sortie de « The Hour Of Bewilderbeast », ce disque délicat devient parfois entêtant et donne envie d’y revenir régulièrement, avec plaisir.

Damon Gough réalise donc avec un album imparfait mais bien sympathique à garder pour certains soirs printaniers, le disque d’un artisan du folk anglais, d’un modeste compositeur qui fait le grand écart entre moments très inspirés et plages plus ennuyeuses. Et parce que j’aurais toujours une immense sympathie pour ces musiciens un peu oubliés, je vous demande de poser une oreille curieuse sur cet humble disque …

Par Mathieu

3 thoughts on “Badly Drawn Boy – Is There Nothing We Could Do

    1. Je suis d’accord, ce n’est pas un grand disque, plutôt une oeuvre mineure d’un artiste un peu oublié. J’ai trouvé ça touchant et il y a quelques bons moments.

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