The Cure – Wild Mood Swings

Ne perdez pas votre temps avec ce disque, il n’est vraiment pas bon. Je me rappelle, je l’avais acheté lors de sa sortie, c’était sûrement l’un des albums le plus rejetés par les fans hardcores de http://thebandchoice.com/three-locks-golf-club/ Robert Smith. Et pourtant je le trouve pleins de contradictions, de prises de risques en partie ratées, de tentatives de changements qui le rendent passionnant à écouter. Je me souviens que les trompettes mariachis en avaient rebuté plus d’un, il faut dire que ça ne passe pas toujours bien lorsque  safe place to buy isotretinoin online Cure écrit sur la joie de vivre. On n’attend pas de Robert Smith qu’il soit heureux, ne serait-ce que le temps d’un tube pop.

Et dire que c’est avec ce disque que j’ai appris à aimer The Cure, ça ne pouvait pas tomber aussi mal, il aurait plutôt fallu prendre « Disintegration », « Kiss Me Kiss Me Kiss Me » ou encore « Head On The Door », et si on est courageux on prend directement la trilogie froide formée par « Seventeen Seconds », « Faith » et « Pornography ». Ca avait commencé par « The Crow », au lycée on aimait bien les films d’horreur et nous étions plus d’un à bloquer sur ce morceau de Cure que l’on peut entendre au début du film d’Alex Proyas. Dans la foulée, je me suis acheté « Disintegration », grand disque mais pas forcément le déclic prévu, et puis j’ai pris « Wild Mood Swings » à sa sortie.

Je me souviens précisément d’un soir où Lenoir avait passé Numb et Want, ce fut l’élément déclencheur. On y entend ce son si classique de Cure, les basses profondes de Simon Gallup, quelques guitares sombres, parfois à la limite du shoegaze et la voix de Robert Smith, parfois avec nous pour exprimer un mélange de tristesse et de colère, et parfois dans sa bulle. Ce disque représente finalement beaucoup pour moi je l’ai écouté de nombreuses fois, puis revendu après avoir découvert les autres Cure, avant de le racheter finalement par nostalgie. Quand je le réécoute maintenant c’est plein de souvenirs qui reviennent, mais bon sang pourquoi ça me fait ça avec ce disque si mauvais, mais si intéressant que je ne peux pas vraiment le jeter aux oubliettes.

Alors oui il y a The 13th ou Return et leur intention de rester sur la plage, même après que le soleil se soit couché, à boire des Tequilas ou des caipirinhas. Ca sonnait peut être un peu faux lors de sa sortie, mais maintenant, on voit là quelqu’un qui exprime une partie de sa joie dans sa musique, et finalement de façon assez juste … Et les tentatives ratées de pop à trompette de The 13th se révèle bien plus intéressante à écouter pour moi que les tentatives de Robert Smith à refaire « Disintegration » sur l’ennuyeux « Bloodflowers ».

Non, malgré ces défauts flagrants, je n’arrive pas à ne pas aimer ce disque, même Club America et Trap avec leurs guitares extraverties qui lorgnent vers le pire de la brit-pop, même ça j’aime bien l’écouter. C’est con la nostalgie parfois …

Et puis il y a Bare, ce titre si beau qui vient conclure « Wild Mood Swing ». Il y a quelque chose de si mélancolique dans la voix de Robert Smith, avec cette guitare acoustique, cette basse mélodique, ces quelques notes de piano, un peu de violon ; il faut attendre la fin du disque pour trouver ce petit chef d’œuvre de pop qui sonne comme un cadeau inestimable. C’est à se demander pourquoi Cure n’en a pas écrit d’aussi beau depuis … Peut être parce que ce disque n’a pas été compris à l’époque, trop varié sans être aussi réussi que « Kiss Me Kiss Me Kiss Me », mais quand même bien meilleur que cette bouse de “The Top”. Non vraiment ne perdez pas votre temps avec ce disque, il n’est vraiment pas bon …

( ♫ ) The Cure – Bare

Par Mathieu

5 thoughts on “The Cure – Wild Mood Swings

  1. Mathieu, même si ce disque de The Cure n’est pas leur meilleur, je ne dirais pas que c’est une bouze. Il est très varié et The Cure s’y essaye à des styles où on ne les attends pas comme la brit pop “joyeuse”, la pop mariachie, etc…Mais c’est clair que je ne vais pas défendre ce disque que je n’écoute que très peu. Son insucès vient aussi qu’il est sorti après le très beau et hanté “Wish” (1992).
    The Cure, pour moi c’est la mythique trilogie (je ne me lassa pas d’écouter surtout “Faith”) + « Kiss Me Kiss Me Kiss Me » + “Wish” + “Disintegration” !!!!

    A + +

    1. On est d’accord, il y a des disques de Cure qui sont bien meilleurs que celui-là, mais je trouve ce disque pas si mauvais que ça par moment.

    1. “Comment peut-on dire cela?”
      Tout simplement en l’écoutant (mais est-ce que ta question en était bien une ?), et cela te dépasse peut être, mais je le trouve d’un ennui profond après les deux premiers morceaux.

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