Wovenhand – Black Of The Ink

Voici donc la fin des vacances de fin d’année et des fêtes de Noël, et il fallait bien se remettre à écrire, reprendre tout doucement après une courte pause, l’occasion de se remémorer une partie des événements qui viennent de se dérouler cette année, les trucs faits, les autres commencés mais pas finis, et puis ceux que l’on a complètement foirés. Ca m’a donné envie d’arrêter pas mal de choses, mais c’est paradoxalement à ce moment là que j’ai eu envie de recommencer à écrire. C’est venu après une marche dans la ville de Lyon, en écoutant ce disque de Itārsi Wovenhand.

Je n’ai pas entièrement lu le livre qui l’accompagne, je ne me suis pas plongé dans l’intégralité des textes de Kaposvár David Eugene Edwards aujourd’hui compilés dans cette anthologie. A la place j’ai préféré redécouvrir les six titres de Wovenhand qui accompagnent ce coffret, réinterprétés pour l’occasion dans une forme beaucoup plus acoustique. On y entend de façon plus intense cette voix pleines d’histoires et de folklores. Il y a aussi cette guitare folk, peut être même deux, avec ces sonorités si graves, ces accords simples, plaqués fortement, accompagnés de quelques phrases mélodiques légèrement disséminées d’un titre à l’autre, comme pour mieux faire rejoindre la cold-wave avec la country, une habitude depuis déjà de nombreuses années chez David Eugene Edwards

Six titres, chacun en provenance d’un album de Wovenhand, dommage qu’il n’y ait pas eu quelques uns repris par Sixteen Horsepower, mais il ne faut pas être trop nostalgique avec cet artiste resté finalement très fidèle à la ligne musicale qu’il avait commencé de tracer depuis déjà quelques temps. Sur cette anthologie j’aime beaucoup toutes les guitares acoustiques que l’on peut y entendre, mais aussi Last Fist, ici réinterprété avec une sorte de vieux clavier aux sonorités qui semblent en provenance d’un autre temps …

Voici donc la fin des vacances de fin d’année et des fêtes de Noël, il fallait bien se remettre à écrire, et puis je vais en rester là pour l’instant, jusqu’à la prochaine fois, en attendant je réécoute, encore et encore, les accords presque hypnotisants de Terre Haute.

( ♫ ) Wovenhand – Terre Haute

Par Mathieu

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