Hush Arbors / Arbouretum – Aureola

Il y a cet arpège, joué à la guitare acoustique, qui semble répondre naturellement à l’assise d’une basse assez trapue. Je ne sais pas exactement pourquoi, mais je suis resté un moment à écouter ce passage, celui que l’on entend au tout début de Lowly Ghost juste avant que http://partnershipforcoastalwatersheds.org/how-the-local-effects-of-climate-change-could-affect-birds-of-the-southern-oregon-coast/ Keith Wood ne se mette à chanter de sa petite voix légèrement frêle, comme un enfant un peu perdu. Il y a pas mal de fantômes du folk qui ressurgissent dans cette musique, celui des années 30, avec ses histoires sombres et violentes, ainsi que celui des années 60, avec sa contestation et son éphémère liberté.

Je me souviens avoir découvert buy disulfiram tablets Hush Arbors avec un disque sorti en 2008 sur le label de Thurston Moore, Ecstatic Peace! il y avait déjà ce mélange entre folk et électricité vaguement distordue. Ben Chasny était même venu accompagner Keith Wood pour y poser une ambiance un peu plus psychédélique. J’écoute encore ce disque de temps en temps, il passe en boucle quand la fatigue vient. « Yankee Reality » m’avait moins emballé alors que je ne me lasse pas d’écouter « Aureola », le nouvel album que Keith Wood vient de réaliser avec Arbouretum, fraichement sorti chez Thrill Jockey.

( ♫ ) Hush Arbors – Lowly Ghost

Le riff lâché en introduction est assez rétro, et la distorsion est plutôt bonne à écouter, elle procure son petit effet. Puis ça se calme, Dave Heuman attaque le premier couplet, la guitare est un peu plus en retrait et la basse de Corey Allender pose une rythmique puissante, renforcé par le jeu de batterie de Brian Carey. Puis la guitare revient, avant d’enchainer sur un second couplet. Puis au bout de deux minutes, l’immense solo démarre. Point de démonstration technique ici, juste un immense jam psychédélique et lysergique. Les oreilles sont en feux. Vers la fin, Dave Heuman se remet à chanter, avant de conclure presque immédiatement. C’est comment le titre déjà ? St. Anthony’s Fire.

L’autre soir j’ai senti venir la fatigue, juste après le travail, et peut être le besoin de décompresser, alors je suis passé au Souffle Continu et je suis reparti avec ce disque. Depuis je n’arrête pas de l’écouter, le matin, dans le métro, le soir aussi, principalement quand je suis fatigué. Il doit y avoir des disques presque exclusivement composés pour ces moments là.

( ♫ ) Arbouretum – St. Anthony’s Fire

Par Mathieu

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