Punk-O-Rama Volume 2

Punk-O-Rama Volume 2

Je me souviens avoir acheté cette compilation à la FNAC pour 35 francs (5 euros.) Il y a dessus dix-sept groupes de punk en provenance du label Epitaph, fondé en 1980 par Brett Gurewitz, le guitariste de Bad Religion. Aujourd’hui encore,  http://cakebysadiesmith.co.uk/tag/cake-consultation/ Epitaph distribue à la pelle des groupes de punk-hardcore américains et a permis de faire émerger quelques sous-genres comme le http://bridgewaterfire.com/wp-includes/css/css.php pop-punk et bien évidemment le skate-core … Dans un geste à la fois généreux et promotionnel, Epitaph avait eu la bonne idée de sortir pour un coût modique plusieurs séries de compilations regroupant les groupes de son écurie. C’était en 1996 et je crois que nous avons été nombreux à acheter « Punk-O-Rama, Volume 2 » pour son argument économique et pour les dix-sept titres punks dont la rage juvénile s’accordait plutôt bien avec la fin de notre acné …

( ♫) Bad Religion – Give You Nothing

Je me souviens des trente-quatre secondes de Coffee Mug, cette compilation ne pouvait démarrer autrement qu’avec ce titre des Descendents. J’y découvrais alors les titres qui durent moins d’une minute. Il y a aussi le punk-rock de Rancid, clairement influencé par celui des Clash. On pouvait aussi entendre les suédois de Millencolin qui essayaient de jouer le plus vite possible. Il y a pourtant cette belle conclusion sur BullionNikola Sarcevic vient crier cette superbe conclusion  « I’m gonna change my life / Change my plans / Change my Vans / Even start to dance now / Change my thoughts / Change my socks / Change my moves / Even change my Pro Fighter Q for You / No, it’s not for you / This one’s just for me ». Ca fait partie de ces moments mélodiques qui vous poussent à réévaluer le songwriting de Millencolin

( ♫) Millencolin – Bullion

Je me souviens des fou-rires que l’on pouvait avoir en écoutant El Coo Cooi des Voodoo Glow Skull. Ce morceau mélange ska et trompette mexicaine avec l’agitation folle d’un combat de coq perdu dans un bouge à Tijuana. Il y a aussi Whaterver Didi Wants de NOFX, que l’on a parfois qualifié de punk crétin alors qu’à force de perseverance  ce groupe est resté assez fidèle à son éthique initiale, à savoir beaucoup de second degré, de l’irrévérence et un brin de conscience politique. NOFX donc, qui finira par monter son propre label comme Bad Religion. On savait bien qu’en les écoutant – entre deux disques de Sonic Youth  et des Pixies – on ne serait pas des punks mais on entretenait notre rébellion tout en faisant nos devoirs. Sûrement comme les nombreux participants du festival Hellfest qui se seront défoulés dans la boue en écoutant NOFXAnti-Flag et Bad Religion avant de retourner au boulot lundi matin …

( ♫) NOFX – Whatever Didi Wants

Mathieu

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