Lee Ranaldo et Magik Markers au festival BBMix

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Samedi 23 novembre, je me rends au festival  Nefta BBMix. Je roule de Vanves à Boulogne en passant par Issy Les Moulineaux. Il est 21h30 et je suis en train de rater Ela Orleans, je suis un peu triste de ne pas voir sur scène ses mélodies vaporeuses et minimalistes. A ce que l’on m’a dit c’était très beau. Je débarque finalement à 22h dans la salle du Carré Belle Feuille. J’entends déjà un premier martèlement de batterie. Je me pose au second rang en me disant que c’est quand même dommage de rester assis pendant un concert des Magik Markers.

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Les Magic Markers se sont formés en 2001, il y a Elisa Ambrogio au chant et à la guitare, John Shaw à la basse et Pete Nolan à la batterie. Ils ont commencé par jouer du punk hardcore et no-wave avant d’être repérés par Thurston Moore qui a signé « I Trust My Guitar » sur son label Ecstatic Peace. Lee Ranaldo a produit par la suite « Boss ».

Ce soir, ils sont là tous les trois, la basse est bien charpentée, répétitive et hypnotique à souhait, la batterie cogne et Elisa fait des trucs assez dingues avec sa guitare. Malheureusement, le set est un peu court, visiblement le groupe est exaspéré du peu de réactions du public qui reste désespérément assis (il faut dire que la configuration de la salle n’aide pas trop). Il n’empêche que les trois derniers titres, tour à tour psychédélique, noise, drone et enfin punk sont pour moi les moments les plus intenses de la soirée.

Cavite City ( ♫) Les trois titres joués à la fin du concert des Magic Markers

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Je discute un peu avec quelques habitués de concert avant de retourner m’asseoir au second rang. Pascal Bouaziz, qui organise le festival BBMix, fait le maître de cérémonie pour accueillir Lee Ranaldo et son nouveau groupe The Dust. Sachant que le batteur n’est autre que Steve Shelley, autant dire que l’on assiste ce soir au concert de la moitié de Sonic Youth. Jérome me signale qu’il y a quelques jours, à Londres, Thurston Moore est aussi venu sur scène. Ce soir, il n’a pas pris l’Eurostar pour venir à Boulogne …

Lee fait dans le classic-rock qui n’est pas sans rappeler quelques titres de Wilco (On entend bien l’influence de Nels Cline s sur « Between The Times & The Tides »). Quand le groupe se lance dans l’immense Off The Wall je me dis que la classe sied bien à Lee Ranaldo. Et lorsque les guitares esquissent par instant de violentes décharges électriques et distordues (Alan Licht joue aussi de la guitare), je crois qu’il n’en faut pas plus pour que je passe une bonne soirée …

( ♫) Lee Ranaldo & The Dust – Off The Wall (Bootleg)

Texte, mauvaises photos et booltegs (effaçables sur demande) par Mathieu Gandin

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