Festival MO’ FO 2014 aux Mains D’Oeuvres

Jessica Pratt MO’ FO 2014

Vendredi 24 Janvier, comme d’habitude je me perds au milieu de Saint-Ouen en cherchant les Mains d’œuvres. Heureusement, les premiers concerts du festival MO’FO, édition 2014, n’ont pas encore commencé quand je retrouve enfin mon chemin au milieu des puces de la porte de Saint-Ouen. Cette journée a été tellement merdique au boulot, que je suis plutôt content d’aller voir mon premier concert de l’année.

La soirée démarre doucement avec Jessica Pratt. Assise, seule sur scène, elle joue avec une jolie guitare acoustique (celle avec des cordes en nylon) et chante d’une belle voix. Les rythmes évoquent parfois l’Amérique du sud et les mélodies, l’Europe du nord. Je reste immobile au milieu du public. Je prends quelques photos pendant les deux premiers titres, mais j’arrête vite pour ne rien rater. Il n’y a pas encore grand monde dans la salle, mais il y a fort à parier que ceux qui étaient là n’oublieront jamais cet instant.

Osa ( ♫) Jessica Pratt (Bootleg)

Après ça j’enchaine sur la scène FO avec The Burning Hell, sympathique groupe d’antifolk canadien dont, j’avoue, je n’ai pas grand chose à dire. Je les regarde jouer quelques titres avant de prendre un verre tout trainant sur le stand des labels …

Happy Jawbones MO’ FO 2014

Je tombe ensuite sur Happy Jawbone Family Band. J’ai un verre de vin rouge dans le nez et je trouve que leur power-pop débraillée passe à merveille. Par moment les titres se rallongent et un léger psychédélisme guitaristique s’installe doucement mais sûrement. Le chanteur a une tête de gentil geek mais c’est pas mal quand il donne un peu de la voix. Quand je le vois s’escrimer sur sa Fender Stratocaster je me dis qu’en grandissant il pourrait devenir un branleur aussi doué que Stephen Malkmus.

Santiago de Veraguas ( ♫) Quelques titres de Happy Jawbone Family Band

Lucky Dragons MO’ FO 2014

Je change radicalement d’ambiance avec les Lucky Dragon. Sur scène, le couple joue avec un laptop, un modulateur et une étrange installation avec du verre et un micro. Le set est un long morceau d’IDM et malgré l’immense fatigue qui s’abat sur mes épaules, je reste là, à bloquer sur cette musique et cette ambiance hypnotique. Je ne serais pas surpris si un jour je lis un article sur Lucky Dragon dans les pages de Wire

( ♫) Un extrait du set de Lucky Dragon

Orval Carlos Sibellius MO’ FO 2014

Je retourne sur l’autre scène, Messer Chups est en train de jouer. On projette des extraits de films d’horreur, des séries Z et des strip-teases coquins. Le groupe enchaine les titres garages et rétros, mais j’avoue que j’en ai un peu marre au bout de trois morceaux qui imitent le Rumble de Link Wray. Et d’ailleurs pourquoi la bassiste n’est pas en toute logique à la guitare comme Poison Ivy ? Sûrement le groupe que Quentin Tarantino placerait dans le générique de son prochain film s’il racontait l’histoire de russes qui s’échappent d’un goulag en fantasmant sur le rock’n’ roll des fifties.

Après, je suis allé voir Orval Carlos Sibelius et c’était le plus beau concert de la soirée !

( ♫) Orval Carlos Sibelius (le son est un peu crade)

Texte, mauvaises photos et booltegs (effaçables sur demande) par Mathieu Gandin

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