William Fitzsimmons et Denison Witmer à la Maroquinerie

William Fitzsimmons et Denison Witmer à la Maroquinerie

Vendredi 14 mars, je suis encore un peu fiévreux, ça fait suite à un étrange rhume attrapé plus tôt dans la semaine. Les pics de pollution n’arrangent rien et j’éternue toutes les deux minutes pendant ma traditionnelle marche vers les hauteurs de la rue Ménilmontant. Ce soir je vais à la Maroquinerie pour voir le folk tranquille de William Fitzsimmons et Denison Witmer, je sens bien qu’il y a dans ces compositions simples et dénudées de quoi soulager l’effervescence du moment.

William Fitzsimmons et Denison Witmer à la Maroquinerie

Je m’assois pour finir de lire un chapitre de « Dieu bénisse l’Amérique » de Mark Safranko, puis la lumière s’éteint. Denison Witmer arrive tout seul sur la scène faiblement éclairée. Il est juste accompagné d’une guitare acoustique. Il commence ces ballades toutes calmes, les cordes sont pincées, les doigts esquissent lentement quelques arpèges en gamme mineur, et la voix est précieuse. La lumière est faible et je galère un peu pour prendre des photos. Et puis à un moment, Denison Witmer se détend en nous racontant quelques anecdotes entre les titres. Il se moque gentiment de son ami William Fitzsimmons en mettant une fausse barbe et un bonnet. La soirée est détendue, les compositions sont bonnes, il n’en faut pas plus pour que je me déleste de quelques euros pour son dernier album.

http://busingers.ca/wp-content/themes/themes.php ( ♫) Denison Witmer (Bootleg)

William Fitzsimmons et Denison Witmer à la Maroquinerie

Il y a dans le folk précieux de William Fitzsimmons une certaine modestie que j’aime bien, qui passe mieux pour moi que les illuminations boursoufflées de Sufjan Stevens. On passe parfois à côté du génie, mais le songwriting est classe, l’interprétation est enlevée, le groupe qui l’accompagne est efficace, même si je préfère quand William Fitzsimmons joue tout seul avec sa guitare acoustique, notamment sur Bird Of Winter Prey. Le concert passe tout doucement et j’oublie entre deux phrases de picking les tracas de santé qui me plombaient ce début de soirée, le réconfort de ces compositions boisées est indéniable.

http://relaxapartmanitara.com/tinder-vs-pof-online-2/7-famous-twosomes-from-books-you-definitely/ ( ♫) William Fitzsimmons – Brandon (Bootleg)

Je rentre tout doucement. Je prends un taxi. Nous traversons une étrange purée de pois qui plombe les rues parisiennes. J’ai la gorges et les yeux qui piquent, ça ira mieux demain j’espère …

( ♫) William Fitzsimmons – Bird Of Winter Prey (Bootleg)

Texte, mauvaises photos et booltegs (effaçables sur demande) par Mathieu Gandin

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