On entend une sorte de saxophone basse et une étrange rythmique. L’ambiance est déconstruite et répétitive. La guitare semble improviser quelques phrases disgracieuses. La voix surprend quand il se met à chanter, il harangue l’auditeur, il décrit des images qui viennent là, comme ça, comme dans un film inachevé dont l’abstraction nous échappe encore.
Les [quote]trompettes[/quote]
arrivent,
on change
d’espace,
la basse
est tapie là dans l’ombre.
La rythmique s’accélère, et puis plus rien.
C’est calme, ambiant. Une trompette encore, de la basse, et puis un ukulélé. Ceci n’est qu’un single.
( ♫) Scott Walker – Epizootics!
LLALALALALAL
Sur le tableau de Jérome Bosch, on voit quatre personnes. Une religieuse avec un livre sur la tête, un moine qui tient une étrange cruche à la main, il parle au patient, que lui dit-il ?…
Le quatrième se tient debout derrière le patient, il est en train de lui faire un trou dans le crâne pour en extraire la pierre de la folie, il vient de lui sortir une fleur de la tête et il est en train d’en extraire une seconde à l’aide d’un petit scalpel. « Maître, coupe vite cette pierre, mon nom est Lubber Das ».
( ♫) Scott Walker – Corps de Blah !
Le propriétaire du studio est en proie à la panique, il vient de voir passer trois musiciens, chacun porte une machette sous le bras. Il y a des micros partout dans la salle d’enregistrement, et les musiciens s’amusent à frotter les machettes entre elles.
L’instrument est dangereux et on ne sait pas du tout comment ça va finir tout ça …
Le propriétaire du studio fait un scandale, la dernière fois qu’il a laissé passer ce genre de chose, les flics ont débarqué.
C’est pour l’ambiance du disque, mon vieux …
Je m’en fiche vous finissez votre prise et vous vous cassez, je ne veux pas d’emmerde …
Jouer du saxophone dans le noir permet d’entendre plus facilement les flatulences.
[quote]pfruttt[/quote]
Il y a un chien qui aboie dans la nuit.
Que ce passe-t-il ?
Qui est là ?
D’où venez vous ? Arrêtez de frapper comme ça à la porte !!
Il y a des violons qui jouent un étrange drone vaguement bourdonnant. Il y a ce moment où tu plaques ta main sur les cordes de la guitare électrique pour en sortir une immense distorsion. Il y a ce moment où tu chantes avec une certaine emphase. « Nobody Is Waiting For Fire ».
( ♫) Scott Walker – The Day The “Conducators” Died
Par Mathieu
C’est the day the “conducador” died ! C’était un dictateur heu… roumain je crois, qui s’est fait exécuter. As-tu remarqué la petite mélodie de noël tout à la fin du morceau ? Et les tintements de grelôts…
Coquille corrigée ! (j’en déduis que tu es arrivé à lire ça jusqu’au bout !)