Mercredi 22 Octobre, il est 21h quand j’entre au Warstein Planète Mars, je me dis que j’arrive trop tard, http://servuclean.com/123 Philip Parfitt est déjà en train de jouer. En fait non, je suis en avance et il est en plein soundcheck avec le guitariste qui l’accompagne. J’en profite pour prendre un verre de vin tout en repensant aux quelques titres de The Perfect Disaster entendus au détour d’un blog dont j’ai malheureusement oublié le nom. C’est précisément au moment où je choisis de faire une photo avec mon argentique que la pile de mon appareil rend l’âme. Malgré ce petit tracas, écouter la balance est assurément l’une des choses les plus agréables à faire dans l’instant …

Nous sommes probablement quinze, peut être vingt – je n’ai pas compté – quand Philip Parfitt démarre son concert. Il joue de sa guitare acoustique avec la classe de la cinquantaine et chante d’une voix grave, douce, mélancolique et touchante. Il est accompagné d’un guitariste qui peint de nombreuse lignes mélodiques avec sa Fender Telecaster et la myriade de pédales d’effet rangées contentieusement à ses pieds (il me semble voir un delay, un sampler et une distorsion). Je reprends un verre de vin et me laisse tranquillement chavirer par ce folk délicat. Nous sommes probablement quinze, peut être vingt – je n’ai pas compté – mais nous nous souviendrons sûrement de ce concert toute notre vie …

( ♫) Philip Parfitt – If They Are Not (Bootleg)

Textes, bootlegs et mauvaises photos par Mathieu Gandin