Un, deux, et trois. C’est la batterie qui démarre ce titre d’Arbouretum. Ensuite il y a un gros riff distordu. Ca part à pleines trombes. Il tourne en boucle sur huit temps, tout au long du morceau, comme ça, sans jamais faiblir. Il y a plein de fuzz et sûrement d’autres effets que nos oreilles ne perçoivent pas. On remarque aussi une basse. Elle joue une rythmique en béton armé. Elle aussi, elle est pleine de saturation. Une pause et ça repart. Puis Dave Heumann se met à chanter. Ca sonne comme un vieux jam psychédélique des années 70. On a ensuite droit à un immense solo de guitare et surtout une sorte de drone que l’on ne distingue pas immédiatement. Il vient pourtant se loger au fond de nos oreilles, là où on ne s’y attend guère. Ca se termine avec toute la noirceur électrique que The Promise pouvait apporter. Que l’on m’épargne cette remarque un peu fainéante, mais j’ai envie de dire qu’Arbouretum tient là toutes ses promesses …
( ♫) Arbouretum – The Promise
Il n’est pas simple de se rendre à la salle de répétition. Ce genre de musique n’est pas toujours regardé d’un bon œil par ici. Et pour ne rien arranger, les musiciens aiment bien se balader à poil, comme ça, juste par provocation. Histoire de bien se faire remarquer, on est allé poser les amplis et la batterie sur la plage. On a pris une Gibson SG, une basse Fender Precision. On commence de jouer. On secoue ses longs cheveux de freaks et on hurle dans le micro. Les riffs sont pleins de fuzz et la basse est heavy. Ca fait du bruit. Bon alors par quoi on attaque ? Ah oui, cette reprise en turque d’Iron Butterfly …
( ♫) Bunalim – Yeter Artik Kadin
Par Mathieu