Central Belters

Central_Belters_coverCela fait déjà trop longtemps que je boude injustement Mogwai. J’en étais resté à « Come on Die Young », ce qui remonte quand même à quinze ans. Malgré tout, je suis souvent revenu aux premiers disques de ce groupe, ne serait-ce que pour se perdre une fois de plus dans ces compositions atmosphériques et puissamment hardcores. Et si vous vous êtes déjà retrouvé à marcher seul, la nuit, au beau milieu de la ville, avec Christmas Steps dans les oreilles, vous comprenez sûrement de quoi je parle.

Je me souviens avoir découvert Mogwai au festival des Inrocks en 1997. J’ai bien évidemment sursauté sur Like Herod – on est encore un peu naïf à 20 ans – et c’est à ce jour l’un de mes plus beaux souvenirs de concert. Le lendemain j’ai acheté sans aucune hésitation le CD de « Young Team » (c’était à la FNAC Montparnasse) et je ferai de même avec « Come on Die Young » trois ans plus tard. J’écouterai aussi GY!BE, Torstoise ainsi que pas mal d’autres groupes obscures qui composeront de nombreuses plages instrumentales avec des guitares et beaucoup de bidouillages en studio. Et puis il y a eu ce moment où je suis doucement passé à autres choses pour me contenter d’une écoute distraite pour ce genre musical que l’on nomme le post-rock.

J’ai revu deux fois Mogwai en concert, une fois autour de 2006, c’était très bien mais j’en ai gardé un petit acouphène et une autre fois en 2011 à la Route du Rock, où j’avoue m’être passablement ennuyé. Après ces premiers disques, le groupe m’a un peu perdu avec les filtres sur la voix, les claviers et les arrangements un peu trop electro par moment. Pour couronner le tout, il y a eu cette BO pour le documentaire sur Zidane que je trouve quand même assez chiante (Il faut dire aussi que je n’ai jamais réussi à trouver le moindre intérêt au football).

Et puis voilà « Central Belters », un compilation qui retrace les vingts ans de carrière du groupe ; il est enfin temps pour moi de réécouter Mogwai. On est au beau milieu de l’automne, le ciel alterne les nuages avec le soleil, les quelques accords mineurs de CODY passent plutôt bien, la guitare slide est à pleurer et le chant murmuré de Stuart Braithwaite est l’une des plus belles choses que tu pourras entendre en ce mois de novembre …

( ♫) MogwaiCODY

Mathieu

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