J’aime bien I Started To Live When My Barber Died de David Grubbs. Le titre se trouve en seconde position de « The Plain Where The Palace Stood », ce disque est sorti cet été et j’espère que vous ne l’avez pas oublié. L’écriture est superbe sur ces deux minutes et trente-neuf secondes, David Grubbs joue seul avec juste une guitare électrique. Le chant est mélodique et il nous apprend que, effectivement, sa vie a commencé quand le barbier est mort. A ce moment, le picking est plus intense, le morceau décolle. Il n’y a pas vraiment de structure classique, on y entend surtout David Grubbs qui nous raconte une étrange histoire en pinçant les cordes de sa guitare. Assurément l’une des chansons les plus modernes que j’ai entendues depuis longtemps …
( ♫) David Grubbs – I Started To Live When My Barber Died
Il y a deux ou trois trucs surprenants dans le nouvel album de White Hills. Bon, d’accord, une écoute rapide de In Your Room et on retrouve immédiatement tout ce qui il y a de bon dans ce power-trio psychédélique : Une rythmique motorik, une basse surpuissante et une guitare pleine de fuzz, de delay, de reverb’ et quelques autres effets qui donnent à ces compositions une saveur plutôt droguée. L’étonnement vient des titres plus ambiants et électroniques que l’on peut entendre sur ce nouveau disque. Comme s’il fallait ponctuer ce déluge d’électricité par une sonorité moderne.
( ♫) White Hills – So You Are… So You’ll Be
Ce matin j’écoute le dernier album de Tomahawk pour courir. Tandis que j’essaye tant bien que mal de maintenir mon 9 km/h je me rappelle que Mike Patton est quand même l’une des voix les plus aventureuses du rock américain. Il peut parfois incarner tant de personnages sur un seul titre que je finis par me perdre dans la narration. Heureusement, il y a aussi Duane Denison à la guitare, John Stanier à la batterie et Trevor Dunn à la basse pour faire du bruit. Il fallait bien un super-groupe comme celui-là pour jouer du hard-rock …
( ♫) Tomahawk – Oddfellows
Mathieu