Encore une nuit à taper sur une bouteille de gaz. Encore une nuit à écouter les lignes de basse. Ca vous hypnotise en douce, discrètement. Vous ne vous rendez compte de rien. Bon, en même temps, c’est un peu le principe de l’hypnose. On reste allongé sous la pluie. Ah, la la, On ne fait plus attention au trottoir. Un regard sur le côté et c’est le caniveau. A moins que ce ne soit l’été. On traine au milieu d’un immense champ logé entre deux plateaux dans les Alpes. Le vent souffle et les fourmis remonte vers la couverture que l’on a étendue sur l’herbe pour prendre le goûter. J’en étais où déjà ? A oui la basse, les percussions, la distorsion et les paroles improvisées. Sur Le Ventre.
( ♫) Faust – Sur le ventre
C’est le moment de prendre la guitare acoustique, de tendre les cordes, de jouer les arpèges, de faire du finger-picking. Il ne faut pas trop en faire pour ne pas être trop démonstratif mais il faut quand même en faire pour tracer des lignes mélodiques. Ca tape ensuite sur des tambours, des tom-bass, des percussions, des maracas. Le rythme s’accélère. Les sons disparaissent progressivement dans un long effet de réverbération. C’est bien de jouer ses gammes de temps en temps …
( ♫) Faust – Gammes
Mathieu