Au début on entend une étrange phrase de synthétiseur et cette voix transformée par je ne sais quels effets. Après la machine s’emballe, la rythmique démarre, c’est à ce moment qu’arrive la guitare. Elle joue de belles lignes mélodiques qui ne sont pas sans rappeler de grands moments chez Morricone. La voix, encore elle, est toujours masquée par des effets, de la réverbération, un peu de delay, et autre chose sûrement, mais je ne vois pas quoi. Je ne sais pas pourquoi, mais je m’attarde toujours sur la beauté des détails à chaque fois que j’écoute cet album de Death And Vanilla.

( ♫) Death And Vanilla – Ghost In The Machine

La mort et la vanille donc, le disque vient d’être réédité, il était sorti à la fin de l’année 2010. Je crois bien qu’à l’époque je l’avais rapidement écouté avant de passer à autres choses. C’est comme ça, je suis souvent en retard sur les choses importante et l’écoute de cet album n’échappe pas à cette étrange malédiction. Mais je digresse et j’en oublie les lignes de basse de Godspeed et Run Rabbit Run. Elles sont mélodiques, claquantes, et plutôt accrocheuses. Après des années à jouer de la basse, je ne pourrais jamais me défaire de cette habitude qui consiste à entendre en premier les parties jouées par cet instrument. 

( ♫) Death And Vanilla – Run Rabbit Run

Et ça continue comme ça sur sept titres (l’album a été augmenté de trois morceaux). De la pop plutôt bien ficelée, qui s’écoute calmement au petit matin, tout seul dans le parc, quand le soleil pointe et le gel se transforme en rosée. Mais je m’égare, ça doit venir du glockenspiel que l’on entend ici et là … Une dernière chose, l’excellent label Hands In the Dark réédite ce disque en vinyle et il se commande par là. Je regrette déjà de ne pas pouvoir les voir en concert le 17 Avril prochain …

( ♫) Death And Vanilla – The Dödens Vaniljsâs Theme

Mathieu