Indicatif SON : Démarrage par une rythmique lente et répétitive. Les basses ronflent tranquillement sur une fréquence profonde. Les synthétiseurs modulent de lointains bourdonnements sur des arpèges perdus dans l’espace et le temps. Un solo de guitare gavé de chorus arrive sans prévenir.
Indicatif IMAGE : La ville n’est pas complètement plongée dans l’obscurité. Quelques lumières sont encore allumées dans les bureaux d’un immeuble froid et vitreux. La pluie s’abat sur les rues et quelques piétons courageux affrontent l’averse, cachés sous leurs capuches et leurs masques.
Générique : A.E Paterra s’occupe de la batterie progressive et motorik tandis que Steve Moore joue tout le reste. Une floppée d’instruments que Zombi a étrangement sublimés sur l’enregistrement de « 2020 ». Les basses saturent, les claviers se sont échappés d’un film de John Carpenter et les solos de guitare évoquent ceux que l’on pourrait entendre dans un vieux slasher de la fin des années 80.
Son Direct : Il est 15h et on ne verrait pas la différence s’il était 21h. Le ciel est gris, les néons brillent étrangement et j’écoute Thoughtforms. Je m’aventure dans ce paysage spectral puis je me perd dans les boucles infernales de ce rock instrumental.
Interruption de service : L’enregistrement se termine. Les micros sont éteints. La batterie vient de recevoir son dernier coup de baguette. Le synthétiseur résonne encore. On a faillit entendre un larsen sur la guitare. On a encore envie de jouer un riff à la basse. La prise est bonne.
Page de publicité : « 2020 » est sorti chez Relapse Records. Le label est plutôt spécialisé sur les groupes d’obédience Metal, mais depuis quelques années, la synthwave de Zombi a quelque peu changé la donne. Une musique parfaite pour n’importe quelle série B imaginaire.
( ♫) Zombi – Thoughtform
Mathieu