( ♫ ) Face A : Void And Devotion / Shadowland
Ca démarre tout doucement, avec juste une phrase de clavier qui tourne en boucle, est-ce le Juno 60 joué par Jon Porras, comme indiqué sur la pochette ? Puis les boucles de guitares s’approchent insidieusement, distordues et flippante, comme un drone aux effets narcotiques, comme un extrait de la bande-son du prochain film de David Lynch, si toutefois il revient un jour au cinéma … Ca continue avec Shadowland, et ces arpèges lents, répétitifs et hypnotiques, joués sur une étrange guitare électrique aux sons très métalliques, cette fois Barn Owl sonne plus comme la bande-son d’un film de David Cronenberg, si toutefois il se décide à réadapter un roman de JG Ballard pour le grand écran. Vers la fin, les menaçantes distorsions resteront mesurées, comme pour mieux nous faire peur …
( ♫ ) Face B : Infinite Reach
Musique minimale et ambiante, beaucoup de boucles de guitare qui s’étirent, qui se mélangent avec des notes de claviers, qui résonnent dans un lointain écho. Inutile de chercher à expliquer plus longtemps la beauté de ce passage de Barn Owl, c’est juste le genre de titre que j’aime bien écouter au calme en buvant un thé, assis sur le canapé en lisant un livre, comme pour mieux sentir le rythme se ralentir, comme pour mieux reprendre conscience du temps qui passe doucement …
Par Mathieu
J’ai récemment découvert Barn Owl par son disque de l’an dernier “Ancestral Star”.
Celui-ci, “Shadowland”, je me souvient l’avoir remarqué chez J.Ghosn, par sa pochette d’abord.
Ces claviers qui tourne en boucle, rejoint par celles des guitares provoquent une véritable hypnose sonore. Ces drones étranges créent des ambiances sombres et lanscinantes….
Good post et A + +
Je me souviens que J. Ghosn en avait parlé pour un récent passage au Point Ephemère. Sinon, je crois qu’ils ont un album de prévu cet année chez Thrill Jockey