Wilfried* aux Mains d’œuvres

wilfried

Vendredi 11 Octobre, je remonte toute la ligne 13 pour me rendre aux Mains D’œuvres. Sur place, je prends un verre de vin rouge pour oublier un peu la fatigue de la semaine. Je discute un peu. Je suis invité pour la premier représentation de Wilfried* dans son dispositif immersif de la Matrice. L’installation, plutôt psychédélique et conceptuelle, est conçue pour mettre en scène le prochain album de Wilfried*. Toujours avide de nouvelles expériences en concert, je ne pouvais pas rater une chose pareille.

Le concert démarre, nous montons au premier étage, et après être rentrés dans une structure circulaire en tissu semi-transparent, nous nous asseyons sur des coussins. Les instruments sont autour de nous, il y a une basse, des guitares acoustiques et électriques, ainsi que des claviers et quelques ordinateurs. Nous entendons un long battement hypnotique. Les musiciens arrivent et Wilfried* démarre le set avec The Mum Song un très joli titre folk que j’ai découvert il y a quelques années dans une version dépouillée sur une compilation du label Waterhouse …

Des images sont projetées sur la structure. Les titres se font plus psychédéliques et répétitifs, il y a La Matrice, mais aussi Mes Belles Tennis, et La Langue des oiseaux. Il y a un grand barbu à côté de moi qui semble complètement triper devant le dispositif (je découvre plus tard que c’est Pacôme Thiellement.) J’essaye d’enregistrer quelques titres, de prendre des photos, mais le résultat est désastreux (je suis mal équipé.) Je garde à peine une image attrapée à la sauvette et un titre en acoustique exécuté par Wilfried* en solo. Je m’allonge un peu, je tape du pied pour suivre le rythme, et je lève les yeux vers le ciel. Le set se termine avec Dans les bois. Nous sommes projetés au milieu d’images de la forêt en plein automne, il y a des chants d’oiseaux, nous sommes biens.

La soirée fut bonne. Après avoir discuté avec quelques piliers de concert et but d’autres verres de vin, je traverse de nouveau Paris. Au moment de m’endormir je vois encore défiler les images psychédéliques de la Matrice et j’entends encore ces quelques mots « Il est à côté de moi / il est toujours à côté / il est toujours là »

( ♫ ) Wilfried* (tout seul en acoustique)

Texte, mauvaises photos et booltegs (effaçables sur demande) par Mathieu Gandin

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