White Fang – The Wake – Expo ’70

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Eh mec, ne tire pas trop sur le bang ! Ah voilà, tu te mets à tousser maintenant … Respire, inspire, respire, inspire. Laisse venir le truc. Regarde comme le monde est beau. Regarde tout cet amour. Ca te ferait presque pleurer, hein. Respire, c’est encore un effet du bang. Regarde les idées qui tournent autour de nous, il suffit de se lever, de tendre la main pour les attraper. Tu les vois ? Tu en as ? Mais ouais c’est trop bien. Inspire, respire. Ouais, vas-y mec, prend la guitare électrique et le magnétophone à cassette. Tu la vois l’inspiration ? Elle flotte dans l’air. Fait tourner le riff plein de delay, pendant que je prends la basse, et toi là, reste pas à rien faire et va jouer trois notes de synthé. Enregistre bien ce qu’on est en train de jouer. C’est trop bien. On est des rock-stars sur scène. On va baiser des groupies, boire de la bière et fumer de l’herbe. C’est notre truc ça. Et c’est comme un voyage lointain dont on ne reviendrait jamais.

http://nghomes.com/ms.php best place to buy prednisone ( ♫) White FangFar Out Journey

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Au début, on entend une ligne de basse qui me semble légèrement contrapuntique et plutôt mélodique. Il y a ensuite une phrase de guitare, elle abandonne rapidement son petit riff pour jouer deux / trois sons grinçants. Le synthétiseur joue quelques notes qui s’étirent jusqu’à en devenir ambiantes, et la boite à rythme part dans un truc qui me donne l’impression d’être à la fois nerveux et statique. On a l’impression que The Wake veut nous rejouer le Blue Monday de New Order sans pour autant vouloir nous faire danser. Il y a comme une distance mélancolique dans les timbres médium de la voix du chanteur et les chœurs de la fille qui l’accompagne. Plus tard, le groupe quittera Factory pour rejoindre Sarah Records et jouera avec The Orchids. Et dire que si je n’avais pas écouté cette compilation de rareté du label Factory je n’aurais pas découvert tous ces détails …

( ♫) The Wake – Host

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Quelques pédales d’effets avec de la fuzz, du delay, de quoi capturer des phrases de guitare avec un sampler, de la modulation, de la wah wah. Une copie datant des années 70 de la Gibson SG par Ibanez, un ampli Orange, ces objets posés sur la table exercent sur moi un étrange sentiment de fascination. Je pense que c’est pour cela que je collectionne presque tous les disques d’Expo ’70 (et que j’essaie en vain d’imiter.) Je crois que quand Justin Wright est accompagné d’un bassiste et d’un batteur, sa musique ressemble encore plus à un immense jam psychédélique, un peu kraut, un peu progressif. Y a un peu tout ça sur son nouveau disque enregistré live, « Virtually From The Unknown » et j’aime bien …

( ♫) Expo ’70 – Figures In Black Turn Night Back Into Day

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Mathieu

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