Ben Sollee & Daniel Martin Moore – Dear Companion

C’est la fatigue qui veut ça, il me faut écouter de temps en temps quelques néo-folkeux légèrement pops, bien propres sur eux, à la manière des http://gowstakeout.com/wp-content/themes/seotheme/mar.php Bowerbirds, pour citer les plus évidents d’entre-eux. C’est le genre de musique un peu éphémère que j’aime bien me passer le soir, c’est plutôt comfortable de rentrer dans un état de semi-somnolence avec ses mélodies acoustiques ; idéales avant de passer à des groupes aux sons beaucoup plus hardcores et complexes. buy modafinil online south africa Ben Sollee et Daniel Martin Moore font donc partie de ce folklore qui détend tant leur premier album se révèle agréable à écouter, à défaut de pourvoir défricher des terrains beaucoup moins inconfortables.

Dans un registre très proche de celui de M. Ward, Ben Sollee et Daniel Martin Moore explorent quelques territoires de l’héritage folk, voire country ; c’est l’esprit d’une certaine Americana qui est invité sur chaque titre. Leurs compositions – quatre pour Sollee, cinq pour Moore, deux en commun – s’affirment avec une certaine élégance. D’écriture essentiellement acoustique, avec une primeure pour le violoncelle pour Ben Sollee et la guitare folk pour Daniel Martin Moore, l’ensemble des titres se révèlent assez agréables à écouter de par leur finesse et leur joliesse. Un arrangement pop et boisé que l’on doit sûrement à la production de Yim Yames, un participant du super-groupe Monster Of Folk, ceci explique cela.

Avec leurs voix graciles, légèrement teintées d’accents country, les deux songwriters sont très bons dans des registres calmes et minimalistes, notamment avec Flyrock Blues de Daniel Martin Moore, tout en pickings aériens, ou encore l’intimiste Only a Song de Ben Sollee. Lorsque les constructions sonores deviennent plus expansives, avec du banjo ou enrichi de sonorités influencées par le jazz, comme sur Dear Companion, Ben Sollee et Daniel Martin Moore y perdent malheureusement en personnalité, la faute à une production dans l’ensemble beaucoup trop lisse. Des sonoritées beaucoup trop classiques et moins touchantes pour emballer complètement, et c’est finalement le seul reproche que l’on pourrait faire à ce « Dear Companion ».

Voilà donc un bon disque, plutôt sympathique, parfois touchant, sans être inoubliable. Plus de personnalité et un prochain album permettraient peut être à Ben Sollee et Daniel Martin Moore d’entrer dans le club très select de l’aristrocratie folk.

Par Mathieu

Chronique publié de façon légèrement différente sur Indiepoprock.net

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