Au début il y a juste la batterie. Puis c’est au tour de la basse de rentrer en scène. Elle est chargée en fuzz. D’ailleurs, la saturation est plutôt sèche. Puis Mark Oliver Everett se met à chanter une sorte de blues qui harangue l’auditeur. Un premier interlude. La guitare esquisse une ligne mélodique plutôt claire. La basse se calme un peu. Puis ça repart de plus belle. Ce reprend comme au début, sauf que la guitare revient vers la fin avant que tout ça se calme petit à petit. Ca se termine d’ailleurs par une phrase plus pop qui fait son petit effet. Je crois que j’écouterais encore les disques de Eels tant qu’il continuera d’écrire des chansons comme ça …
( ♫) Eels – Peach Blossom
Dis-moi, ça te dirait de partir à la campagne ? Là. Tout de suite. Maintenant. On arrêterait tout. On profiterait de la vie à la ferme. Ca serait forcément plus calme. On se dirait que la lenteur serait le dernier des privilèges et que notre maison serait sûrement bien plus conviviale que l’appartement de la ville. Le soir on prendrait les guitares acoustiques et on jouerait de la musique au coin du feu jusqu’au petit matin. On prendrait cette accent un peu country. Tout ça, ce n’est peut être rien que des clichés. Tout ça, ce n’est peut être rien que des souvenirs. Ils appartiennent à qui d’ailleurs ? La réponse n’est pas très importante d’ailleurs. C’est bien d’y pense un peu, de temps en temps …
( ♫) The Growlers – Living In Memory
Sur le dernier album de Psychic Ills, j’ai l’impression d’entendre toujours le même titre mais ce n’est pas trop grave, ils sont tous bons … Il y a ces accords de guitare que l’on a déjà entendu mille fois chez le Velvet Underground, Spacemen 3, et d’autres encore mais ne commençons pas un pénible name-dropping. A un moment ça vous évoque surtout des souvenirs. On verra plus tard pour les disques qui préparent le future. En tout cas je n’ai jamais été contre un peu de nostalgie de temps en temps, comme ça, en passant. Allez, je le réécoute encore une fois …
( ♫) Psychic Ills – One More Time