Je me souviens de ce film avec des zombies. L’action démarre à New York, c’est le début d’une lente infection. L’histoire continue sur une île tropicale, il y a du vaudou et un savant fou qui ramène les morts à la vie. A la fin, les héros se retrouvent dans une église assiégée par les mort-vivants. Pendant tout le film, l’action est ponctuée par une étrange mélodie composée par Fabio Frizzi. Avant il fallait que je regarde « l’enfer des zombies » pour écouter des titres ambiants, krautrocks et cosmiques, aujourd’hui je n’ai plus besoin de ça, puisqu’il y a l’immense Seroplex de J&Y.
( ♫) J&Y – Seroplex
On y entend des batteries métronomiques. Les basses sont lentes et répétitives. Les synthétiseurs jouent des boucles étrangement modulées. Ca sature parfois et les motifs mélodiques semblent être doucement improvisés. On est plongé dans un état second, on n’est pas loin d’une sorte d’hypnose. A la fin, quand les voix se superposent et les notes se distordent, il n’en faut pas plus pour voir se fondre devant nous les fils éphémères de la réalité.
( ♫) J&Y – A13
Il y a une semaine, j’ai reçu dans ma boite aux lettres un vinyle de J&Y (alias Laurencina Lam & King Q4). Le disque – que l’on pouvait commander via une plate-forme de crowd-funding (mon dieu que ce mot est laid) – rassemble certains des plus beaux morceaux du duo. Si tu ne sais pas ce que tu as prévu de faire aujourd’hui mais tu peux toujours écouter ce disque par ici. Il y avait aussi un badge et des autocollants et je sais déjà avec quoi je vais décorer ma vieille guitare acoustique …
( ♫) J&Y – AG
Mathieu