Certains disques évoquent plus facilement des images que d’autres. Allongez vous. Fermez vos yeux. Respirez fort. Trois fois. Ne bougez plus. Les mauvaises ondes vont partir progressivement. Ouvrez vos yeux. Fixez votre regard sur le mandala. Respirez fort, il y a un peu de fumée thérapeutique qui s’échappe dans la pièce. Attendez que cela fasse quelques effets. Fixez votre regard sur le mandala et ses figures abstraites. Ecoutez la musique. Les nappes de clavier. Les notes. Ca tourne en boucle. Vous reprenez conscience du temps qui passe. Vous apprenez à ralentir.

( ♫ ) Steve Moore – Tyken’s Rift

Certains disques évoquent plus facilement des images que d’autres. Ce matin-là, j’ai pris le temps d’écouter « Light Echoes » de Steve Moore. Je marchais tranquillement sur le chemin du travail, et en remontant le boulevard avec le casque sur les oreilles je me suis retrouvé plongé dans les synthétiseurs de Light Echoes et Aldebaran Exchange. Je me suis alors rendu contre d’un léger sentiment de distance. Je me suis aussi rappelé des BO qu’avait composé Tangerine Dream pour Michael Mann. Je marchais tranquillement dans la ville, mais je crois que mon esprit se trouvait ailleurs. Pour « Light Echoes », j’ai repensé à la méditation et la marche solitaire dans la ville.

( ♫ ) Steve Moore – Light Echoes

Certains disques évoquent plus facilement des images que d’autres. Vous commencez de bouger à nouveau vos doigts, vos bras et puis aussi vos jambes. Vous ouvrez vos yeux. La musique joue encore. Il y a de longs drones joués au synthétiseur. Vous vous relevez. Vous toussez un peu. Ca doit venir de la fumée. Il y a un autre mandala qui est face à vous. Vous fixez les détails du motif précieux. La basse fait presque vibrer le sol. Vous allez mieux. Il est temps de rentrer chez vous …

( ♫ ) Steve Moore – Aldebran Exchange

Par Mathieu