En fonction du film j’éprouve soit une crispation, soit une certaine satisfaction quand on utilise un morceau de musique un peu folk, un peu rock, un peu « rock indépendant » pour le générique de fin. Tu sais, quand il y a la dernière séquence, celle où l’on retrouve tous les héros encore au milieu du chemin, face à leur destin. Arrêt sur image. Générique. Les lumières se rallument, on se relève. On a encore la mélodie dans la tête. Si le film était bien et si on ne connaît pas l’artiste on ira voir qui chante sur la BO. J’espère que le cinéaste qui choisira New Light de Woods ne tournera pas une croute ennuyeuse, ce morceau mérite au moins Wes Anderson …
( ♫) Woods – New Light
Sur Leaves Like Glass on entend des riffs de guitares claires, un orgue qui joue trois notes comme dans un titre de Bob Dylan, de la guitare acoustique et une section rythmique qui pose un soutien de poids. Kevin Morby joue une ligne de basse mélodique, elle claque bien et ça sonne un peu comme un étrange contrepoint à la voix de Jeremy Earl (le tenancier du label Woodsist, soit dit en passant). Le songwriting est classique mais ce qui se joue là est assurément l’une des plus belles choses que tu pourras écouter aujourd’hui.
( ♫) Woods – Leaves Like Glass
Je me souviens bien de « Songs Of Shame ». J’avais rapidement écouté cet album de Woods quand il est sorti en 2009. Les titres donnaient l’impression d’un immense assemblage d’ambiances pop lo-fi, indispensables pour ceux qui ne jure que par Jad Fair, Lou Barlow et Stephen Malkmus. Aujourd’hui « With Light & With Love » sonne un peu plus hi-fi mais l’esprit est toujours là, et puis avec un titre pareil c’est l’album idéal pour juin.
( ♫) Woods – Feather Man
Mathieu