Yo La Tengo au Bataclan

Yo La Tengo au Bataclan (mauvaise photo)

Lundi 18 Mars. Il est 19h, j’arrive au Bataclan et je retrouve plein de monde. Il y a des gens que je croise de temps en temps au cours d’un concert, d’autres parfois autour d’un verre. Je croise même de vieilles connaissances que j’avais perdues de vue depuis quelques années. Qui sait ? Peut être que nous nous reconnaissons tous en buy Latuda online canada Yo La Tengo, ou nous nous reconnaissons au moins dans le texte de Ohm, l’immense titre qui ouvre leur dernier album, « Fade ».

http://stephanepereira.com/wp-includes/compat/embed/theme/?p=wp-content/ ( ♫) Yo La Tengo – Did I Tell You (bootleg)

C’est d’ailleurs avec ce morceau que Yo La Tengo choisit de démarrer calmement la soirée. Il n’y a pas de première partie, mais il y a deux sets, le premier est en acoustique, et les second est bien évidemment électrique. Georgia Hubley chante d’une voix si belle que j’en ai presque la larme à l’œil, James McNew alterne la guitare folk à douze cordes et la basse, et Ira Kaplan commence doucement quelques solos quand il ne chuchote pas dans le micro. Au troisième titre, ils reprennent Did I Tell You que l’on peut entendre sur « Fakebook ».  C’est beau, c’est tranquille. J’essaie de capturer quelques bootlegs, mais je crains que l’on entende aussi les gens qui bavardent aussi au bar. Je me demande bien comment on peut aller bavarder au bar pendant que Yo La Tengo joue en acoustique, surtout quand il se lance dans une reprise d’Hank Williams

( ♫) Yo La Tengo – I’ll Be Around (bootleg)

Yo La Tengo au Bataclan (mauvaise photo)

Pause. Je me dis que la soirée commence bien, que demain sera plus difficile, que la fatigue, le mal de tête et l’énervement auront bien le temps de venir, mais que d’ici là je peux encore en profiter. Je me place au milieu de la salle. On se retrouve assez rapidement plongé dans le noir. Yo La Tengo revient. « Fade » est bien sûr à l’honneur ce soir, mais on peut entendre aussi quelques vieux titres, comme l’immense From A Motel 6.  Je me souviens, j’avais appris à jouer la basse, et plus tard, quand je me suis acheté une Fender Jazzmaster, j’avais essayé d’apprendre les riffs qui hurlent, mais ça ne rendait pas très bien. Mais là, il y a quelques choses de beau à voir Ira Kaplan partir en transe, à faire trembler son vibrato pour faire sortir de sa guitare de nombreuses saillies fabuleusement psychédéliques.

( ♫) Yo La Tengo – From A Motel 6 (bootleg)

Evidement, ils finissent par une version électrique d’Ohm. J’essaie de prendre des photos mais ça ne rend pas bien. Et quand je crois que le concert se termine, Yo La Tengo m’achève avec une version de Pass The Hatchet, I Think I’m Goodkind qui dure bien vingt minutes. Evidemment pour le rappel c’est un peu plus relâché, avec une reprise des Troggs et une version acoustique de Big Day Coming. Evidement, ça a duré deux heures et demi. Evidement c’était beau.

( ♫) Yo La Tengo – Ohm (bootleg)

Texte, mauvaises photos et bootlegs (effaçables sur demande) par Mathieu Gandin

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.