Monolake – C G

Monolake

Les patterns rythmiques saturés de distorsions s’évanouissent doucement alors que l’obscurité arrive. Nous restons devant les écrans de nos ordinateurs, un casque sur les oreilles, isolés les uns des autres, à regarder défiler de nombreuses images fractales. En relevant la tête j’entraperçois les lumières de la ville à travers ma fenêtre. Mes yeux me démangent, la fatigue me tire sur les cervicales et j’ai mal à la tête alors que je suis en train de réécrire plusieurs milliers de lignes de code. Cet algorithme écrit en Lisp m’épuise. Mais alors que je vais me coucher, il me semble entendre comme un bruit, une présence, un chuchotement. L’écran rétroéclairé de l’ordinateur semble se rallumer. Quel est donc ce fantôme qui semble parcourir toutes ces machines ?

Je n’entends plus que de longs bourdonnements joués sur un synthétiseur (du moins ce qui me semble être un synthétiseur). Les circuits imprimés de l’appareil semblent chauffer à mesure que les notes résonnent. Est-ce une larme qui vient de couler de mon œil ? Je repense encore à ces heures passées dans le train à essayer de trouver le sommeil, en vain. Seule l’hypnose narcoleptique de http://queerslo.com/wp-content/plugins/Cache/Cache.php Monolake a eu raison de cette légère insomnie. Le processus de fabrication de nappes ambiantes semble être le fruit d’une longue itération où il a fallu chercher dans les profondeurs de l’électroacoustique. Ce n’est sûrement pas un hasard si j’écoute cette musique en boucle alors que la fatigue est à son comble.

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Mathieu

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