Watter et Noise Above The Ocean à l’Espace B

Samedi 21 Avril, après une semaine de travail épuisante je retrouve le chemin de l’ Detmold Espace B pour y voir Pregabalin online no prescription Watter, supergroupe constitué de Britt Walford – l’éminent batteur de Slint et The For Carnation – de Zake Ryles,qui officie aux guitares chez Grails, et de Tyler Trotter. Leur dernier disque, « History of the Future » n’est peut être pas aussi intense que le précédent, mais il a ses bons moments qui font toujours du bien à entendre lors d’une période de grosse fatigue. Le trio Noise Above The Ocean est en charge d’ouvrir la soirée et leur set me fait soudainement penser à ce channel sur Reddit, que je consulte de temps en temps dans l’espoir parfois vain d’y trouver quelques groupes de post-rock méconnus qui sortent du lot. Le bassiste chante, joue des claviers et se perd un peu dans les réglages de ses pédales d’effet. Les morceaux ont quelques bons moments, notamment quand les compositions deviennent plus basique et intense. Il n’empêche, le batteur s’en sort pas mal et avec une guitare plus mise en avant Noise Above The Ocean pourrait assumer pleinement sa filiation avec les ténors du genre.

( ♫) Noise Above The Ocean (Live)

 

La musique de Watter installe doucement une sorte de cataclysme électrique au sein de la discrète salle de l’Espace B. Malgré un petit temps de chauffe du côté des claviers, Dominic Cippola, qui remplace Britt Walford sur scène, maintient une rythmique tellurique dont chaque frappe sur les futs résonnent dans les moindres tréfonds de notre cerveau. Pendant ce temps ça module des bourdonnements synthétiques façon John Carpenter, mais il faudra d’ailleurs attendre les derniers titres et le rappel pour que ces rythmes motoriks soient plus « Soon Over Babaluma » que « New York 1997 ». Lorsque Zake Ryles et Tyler Trotter abandonnent leurs claviers pour une guitare et une basse, le trio se lance alors dans d’immenses morceaux de bravoure s’approchant alors d’une sorte de long blues sale à la Om. D’ailleurs, les dix intenses minutes de Seawater se révèlent être l’un des plus beaux moments de cette soirée.

( ♫) Watter – Seawater (Live)

Texte, enregistrements et mauvaises photos par Mathieu Gandin

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