Diabologum – La Jeunesse est un Art

Nous sommes au cours de l’année 1996 et j’avance au milieu du rayon rock français de la FNAC Bellecour à Lyon. Je prend le casque branché sur les quatre disques en libre-accès pour découvrir « #3 » de buy isotretinoin australia Diabologum. Les guitares sont grêleuses, le rythme est rigide, le tempo est lent, ça sample Whitewater de http://gregorydowling.com/class-block-curl-image.php Tortoise. L’influence de « Spiderland », sorti 5 ans plus tôt, m’échappe et je ne sais pas vraiment ce que le terme Post-Rock peut bien signifier. Je m’interroge en reposant le casque et je choisis un disque plus pop dont j’ai oublié le titre. Je reviendrais à « #3 » quelques années plus tard, par hasard, dans un O’CD un peu claqué. Ce n’est pas perdu pour tout le monde ..

Retour en arrière. Nous sommes dans ma chambre en 1994. Je finis mes devoirs. Il faut préparer le bac de français. Il est 21h et j’écoute Bernard Lenoir. L’émission commence avec Les Garçons Ont Toujours Raison dont l’indéniable sens mélodique donne au titre tout ce qu’il faut pour être le tube parfait du rock français des années 90. L’histoire choisira d’autres groupes moins recommandables, repris ad nauseam tous les 21 Juin. « Le goût du jour » est devenu introuvable en CD et je l’ai redécouvert avec internet. C’est l’album le plus accessible de Diabologum, même s’il se termine avec une reprise du Pea de Codeine qui annonce la suite.

Aujourd’hui je pose les vinyle de « C’était un lundi après midi semblable aux autres » sur ma platine. Il sonne comme un brouillon lo-fi de tout ce qui va suivre. Il est passionnant dans sa façon de coller différentes pistes sonores, les guitares et les samples foutraques de Kill Sub Pop Stars, la voix de Dominique A sur Le Discours de La Méthode, la reprise du Courage Des Oiseaux, Dominique A encore. Et puis Comme Un Infriste, titre parfait placé en ouverture, qui démarre avec un étrange riff à la guitare acoustique, continue avec les voix d’Anne Tournerie, Michel Cloup et Arnaud Michniak, avant de se terminer dans un déluge de distorsions réveillant en nous une indispensable jeunesse sonique.

( ♫) Diabologum – Comme un Infriste

Mathieu

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