Le Bassiste. Kevin Morby a été le bassiste de Woods. Il a accompagné le groupe pendant quelques années avant de sortir son premier disque « Harlem River ». Il faut l’entendre sur « At Echo Lake », il faut noter ces lignes de basse qui rebondissent tranquillement. Elles naviguent autour de Jeremy Earl et Jarvis Taveniere qui joue quelques accords de guitare acoustique et tisse des phrases mélodiques. Elles enveloppent Aaron Neveu qui maintient une rythmique minimaliste. Le tout est enregistré avec les moyens du bords, donnantà ce folk-rock une sorte de tonalité lo-fi indéniablement cool. Quand j’y repense je me demande encore comment j’ai pu faire pour découvrir ce groupe aussi tardivement …

( ♫) Kevin Morby – The Jester, The Tramp & The Acrobat

Le deuxième album. Une année vient juste de s’écouler et Kevin Morby en est déjà à son deuxième disque. Sur scène il a troqué sa basse contre une Fender Jaguar rouge et il joue quasiment seul. Ses titres, même s’ils perdent la majeure partie de leurs arrangements, retrouvent une tonalité plus folk dont le dépouillement n’est pas sans rappeler certaines mélodies de Leonard Cohen. Là, tout de suite, avant d’aller au lit, on prendrait bien une tisane en écoutant Bloodsucker …

( ♫) Kevin Morby – Bloodsucker

Le tube. Hé mais bon sang ! Il y a un truc immense qui se passe avec Parade. C’est le genre de titre que je peux très facilement écouter en boucle. L’orchestration, les mélodies, la guitare, la basse, la voix, l’écriture, la composition, le rythme nonchalant, la fin avec un faux morceau qui démarre pendant trente secondes, tout me semble parfait sur ce morceau. Assurément la musique à écouter en fin de l’après midi, quand le soleil est encore être en train de résister face à la froideur de l’automne. Avec cette Parade on est sûr d’y voir là une victoire …

( ♫) Kevin Morby – Parade

Mathieu