En 2015, j’ai dû voir une trentaine de concerts, il y avait The Memories, Pneu, Eternal Tapestry et Sleater-Kinney dont c’était la première fois, puis Earth, Mendelson, Idaho et Yo La Tengo dont c’était la seconde fois, enfin, j’ai vu deux fois dans l’année Godspeed You! Black Emperor et trois fois M[[o]]on dont il faut signaler qu’à chaque fois c’était très beau.
En 2015, Julia Holter, Ducktails, Jim O’Rourke ont réussi à faire de grands disques pops, à la fois simple à écouter et plein de détails mélodiques d’une rare beauté.
En 2015, pour faire abstraction de certaines conneries ambiantes, j’ai écouté en boucle Naplam Death, Slayer, et Brothers Of The Sonic Cloth alors ne vous étonnez pas s’il m’arrive plus souvent de brandir le majeur.
En 2015, je trouve que les disques en provenance d’Australie – comme ceux de The Apartments, Robert Forster, The Chills, Blank Realm et Twerps – avaient de la classe.
En 2015, j’ai voulu faire plus de musique qu’avant mais au final j’ai dû faire trois open-mics au Pop In, j’ai enregistré des trucs ambiants à la guitare entre deux boulots et je me suis mis à jouer à Rocksmith …
En 2015, je me suis encore perdu dans les bourdonnements hypnotiques de Sunn O))), Nadja, Bitchin Bajas, Flying Saucer Attack et Master Musicians of Bukkake.
En 2015, heureusement qu’il y avait des disques aussi beau que ceux de Lou Barlow, Boduf Songs, Pain-Noir, Sun Kil Moon, Perio, Oneohtrix Point Never et Low.
En 2015, Lemmy est mort mais Mark E. Smith est toujours là pour nous mettre un coup de pied au cul.
En 2015 je n’ai jamais autant souhaité passer à l’année suivante, que se soit pour la flopée d’événements merdiques qui nous sont tombés sur la tête mais aussi parce que le dernier single de David Bowie, Darkstar, annonce un immense album pour Janvier. Alors vivement 2016 et bonne année à tous !
Mathieu