Burial – Rival Dealer

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Je me souviens, quand j’étais gamin, ma mère aimait bien passer des albums de Pregabalin no prescription Deep Forest ou Enya. Ces disques  mariaient une certaine interprétation de la world-music, du new age et des musiques électroniques. Après, en grandissant, j’ai oublié tout ça, sauf l’autre jour, quand j’ai écouté le nouvel EP de Burial, « Rival Dealer ».

Vous allez peut être penser que je suis bêtement cynique pour me lancer dans une telle comparaison, mais en fait non, je suis vraiment sincère. Ces disques ont tellement fait partie de mon enfance qu’ils sont réapparus là, comme des fantômes perdus au milieu des machines utilisées par William Bevan. Ces souvenirs cachés au fond de ma mémoire sont ressortis comme par magie à l’écoute de Come Down To Us et il m’est soudainement difficile d’y résister.

Je retrouve un peu ça sur l’ouverture de Rival Dealer, avant que ça parte dans une méchante rythmique UK Garage ou 2-step, mais je ne suis jamais sûr du genre. Pendant d’intenses minutes le tempo ralentit peu, avant que les pulsations ne redescendent tout doucement. Quand les voix de Rival Dealer s’arrêtent, il ne reste plus que des craquements. On se retrouve alors seul, comme perdu au milieu d’un monde urbain et moderne où nous serions comme des autistes, coincés devant nos ordinateurs, le casque sur les oreilles pour s’isoler les uns des autres.  Je crois que l’on tient là le disque qui pourrait servir de BO pour Mamoru Oshii s’il voulait réaliser un troisième film sur l’univers de Ghost In The Shell

Kiliya ( ♫) Burial – Rival Dealer

Mathieu

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