La musique de Ours Blond – découverte il y a deux ans au détour d’une première partie lors des regrettés concerts de la Mécanique Ondulatoire – avance dans un surrégime à priori incontrôlable, et dont le surplus de distorsion n’est que le signe annonciateur d’une autodestruction imminente. Les morceaux de leur nouvel album, « Nightly Revenge » dépassent rarement les trois minutes mais ils contiennent leur lot de guitares saturées, de basses qui vous explosent les tympans, de hurlements dans le micro et de batteries qui cognent jusqu’à envoyer tout ça dans le mur. Tout ceci crie plus fort que nous ne pourrions jamais rêver et donne envie de monter un groupe pour faire plus que jamais du bruit au fin fond d’une cave.
En guise de conclusion, Nothing To Be Happy About, Except If You Don’t Fucking Care. We Don’t calme un peu le jeu de ce monolithe du bruit enregistré sur un cassette plutôt cool. Le morceau se termine sur un court larsen des plus appréciables, surtout après que le trio ait effectué un pilonnage en règle de nos derniers neurones. Pour le reste, comment ne pas aimer un disque où l’on peut trouver des titres comme Xupier Davont El Digonès’ Famous Recipe For Freedom And Happiness et God’s Dickheads Have A One Button Time Machine But Don’t Know How It Works ?
( ♫) Ours Blond – Nothing To Be Happy About, Except If You Don’t Fucking Care. We Don’t