C’est seulement au petit matin, entre deux remontées d’alcool, que l’on prend conscience des conséquences. On se réveille en repensant à la soirée. C’était la buy isotretinoin now Nuit Blanche. On a pris des verres. On est dans un état éthylique avancé et on s’est fait les promesses que tout le monde se fait dans ces moments là, ouvrir un bar ou monter un groupe de rock. C’était le lendemain d’un concert de where can i buy antabuse in south africa Bill Callahan au Café de la Danse, j’avais beaucoup bu et la gueule de bois fut carabinée. Le lendemain, je suis allé acheter quelques disques. Il y avait « Mazes » de Moon Duo et les premières notes de Seer étaient probablement le truc le plus beau à écouter pour chasser le mal de crâne.
Depuis que j’écoute Moon Duo je suis toujours partagé par le sillon psychédélique que Sanae Yamada et Ripley Johnson creusent au fil du temps. J’écoute leurs disques de façon détachée. Je sais que leur musique me plait mais je finis par me lasser de leur façon de jouer avec la répétition. Il m’a fallu du temps pour y revenir mais les premières mesures de « Stars Are The Light » donnent l’impression de découvrir quelque chose de différent. Sur Lost Heads on entends des phrases aériennes jouées sur des synthétiseurs décontractés. La guitare n’en fait pas trop, elle apporte un peu de chaleur au morceau, elle pose un lead lointain où chaque note déformée par la saturation, le delay et la réverbération semble vouloir s’inscrire au fond de notre cerveau.
Lost Heads s’étire tranquillement sur six minutes et quelques vingt-sept secondes pour finir par ressembler à un titre un peu electro qui aurait trouver sa place sur « Quique » de Seefeel. C’est probablement le morceau le plus beau à écouter un lendemain de Nuit Blanche, qui plus est accompagnée d’un concert de Bill Callahan. Les mélodies hypnotiques de Moon Duo n’ont plus besoin de chasser ma gueule de bois – j’essaie de m’en passer du mieux que je peux – mais elles accompagnent parfaitement l’apparition du soleil au petit matin.
Mathieu