The Apartments – A Life Full of Farewells

Il y a des matins de Printemps où je retournerais bien en l’année 1995. Il ferais probablement plus beau et je pourrais écouter « A Life Full of Farewells » de http://nonprofit-success.com/tag/filing/ The Apartments. Ça me permettrait, au moins, de découvrir l’oeuvre de topically Peter Milton Walsh au bon moment, avec un disque d’une rare sérénité. A défaut d’inventer la machine à remonter le temps, Talitres, l’éminent label de Sean Bouchard, nous propose une très belle réédition dont les micro-symphonies pops se sont gentiment installées dans mon salon depuis quelques semaines déjà. Neuf compositions béates qui vont de paires avec l’illustration de cette magnifique pochette évoquant autant le crayon de Charles Berberian que ces jours de vacances où la paresse est la plus belle des vertus.

Entendre la pedal-steel de You Became My Big Excuse est une promesse de tranquillité où les jours défilent avec une lenteur délectable. Les petites mélodies et la basse de End Of The Fear vont parfaitement avec les quelques rayons de soleil qui apparaissent au petit matin. La trompette déliquescente de Not Every Clown can Be In The Circus est aussi douce qu’une sieste paisible sur la canapé. Enfin, la mélancolie du piano de She Sings to Forget You est l’une des plus belles choses que l’on pourra entendre quand le soleil se couche et qu’il est l’heure de prendre une tisane. Je ne sais pas dans quel état d’esprit se trouvait Peter Milton Walsh lors de l’enregistrement de « A Life Full of Farewells » mais je partirais bien me reposer dans la maison où les musiciens ont fabriqué cette musique élégante.

« A Life Full of Farewells » commence par le langoureux Things You’ll Keep et se termine par l’immense All The Time In The World.  Même si ce dernier touche à la grâce dans un mouvement mélodique où l’emphase tutoie le sublime, j’aurais probablement envie d’écouter en boucle Things You’ll Keep en lisant de façon distraite sur mon canapé. Le rythme détendu de la guitare acoustique et les cuivres solaires font de ce morceau l’un des plus apaisés de Peter Milton Walsh. Dire que l’on a besoin de ça en ce moment est une évidence qui saute instantanément aux oreilles.

( ♫) The Apartments – Things You’ll Keep

Mathieu

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.