Je termine l’année 2018 à peu près comme à son commencement, sur les rotules. Mais peu importe finalement, il en restera de nombreux moments marquants dont voici une liste peu exhaustive et sans aucune forme de classement. En 2018, il y a eu les mélodies calmes de Balmorea qui se sont lentement déployées au Point Ephémère à la fin de l’hiver et il y a eu les déflagrations soniques et introspectives de Wolves in The Throne Room au Petit Bain au début de l’été. En 2018 j’ai d’abord rejeté avant d’adorer le dernier album de Low. En 2018 j’ai immédiatement vénéré « The Sciences » de Sleep dont les riffs sabbathiens m’ont donnés d’aller voir plus loin avec les derniers disques de Clutch et Eagle Twin.
En 2018, j’ai enfin pu allé voir plusieurs concert – dont un dans le cadre du festival Sonic Protest – à 5mn à pieds de chez moi. En 2018, j’ai bu une tisane avant d’aller au lit en écoutant les compositions calmes d’Adrianne Lenker, Randall Dunn, Perio, Papa M, Yo La Tengo et Bill Ryder-Jones. En 2018, je me suis souvent réveillé avec les guitares énervées d’Idles, des Breeders, des Dead Meadows, de Terry ou encore de Vital Idles. En 2018, je suis allé sur Reddit. Je termine l’année 2018 à peu près comme à son commencement, sur les rotules, et je ne sais pas trop ce que l’année 2019 nous prépare.
En 2018, je n’arrive toujours pas à compter tous les disques que j’ai écoutés, et il y en a plein que j’ai oubliés, mais j’ai balancé quatorze titres dans un seul mix, en MP3, à l’ancienne, forcément c’est trop peu, mais c’est très bien comme ça il faut l’écouter d’une seule traite. Et bien sûr, Bonne Année 2019 à tous !
Mathieu